mercredi 25 novembre 2009

trois prises, retirée

o kilos mais à bout de souffle

À bout de mon rouleau, en manque de patience, de compréhension. Je blâme 3 jours d'abstinence sportive pour m'avoir poussé à cette état, en être arrivée là. L'élastique de ma patience, de ma tolérance, je le teste beaucoup depuis quelques semaines. Et il résiste, grâce au heures que je peux me consacrer à moi, à mes loisirs, mes plaisirs. Évidemment qu'en fin de session, avec le calendrier qui va bientôt me rapeller que c'est le mois de Noël, je ne redeviens pas souriante et zen en un claquement de doigt, ou de fesse.

Mais ce soir, j'en ai retirée mon grand dans sa chambre. Tant pis pour les devoirs, les leçons, tous dûs pour demain. Tant pis pour les crochets, la retenues, les travaux supplémentaires du week-end, tout ce dont il sera punit. Faut apprendre à vivre avec les conséquences pas chouettes. J'ai beaucoup donné depuis un mois, spécialement à lui. Ne fallait pas tester l'élasticité de maman. Super maman, pour être, elle demande paix et respect. Je me consacre beaucoup à son avenir, pour son avenir, pour lui, envers et contre tous ceux qui nous disent de ne pas s'inquiéter, qu'il est normal. J'ai maintenant les résultats, la preuve incriminante, les explications de ses comportements. Maintenant, on s'enligne sur l'avenir. Tout de même, aujourd'hui, je suis à bout de souffle. Et avec tous ces tests, lui aussi. Kapow l'élastique.

Bien sûr que sa soeur a ajouté son électricité à cet orage. Bien sûr que son petit frère est devenu fantômatique pour se protéger des cris qui l'apeurent. Bien sûr que chacun a fini en retrait. Bien sûr que mes larmes ont couvert mes joues et que les regrets ont épassi le lot déjà sur ma conscience. Bien sûr que tous sommes allé au lit en se serrant fort, en se couvrant de baisers et de câlins, en reniflant les excuses et les mots d'amour infini. Il reste cela, restera toujours cela, un amour infini, indéfinissable, entre une mère et ses enfants. Dommage que cette infinité, cette garantie, ne soit pas applicable à l'amour entre le père et la mère.

Demain est un autre jour. Demain on peut tout recommencer, lui, moi, eux, nous. Demain j'irai courir.

lundi 23 novembre 2009

pour oublier la guerre froide

4 kilos en R2, dans l'optique 30 minutes par jour

Dimanche matin, les cheveux en brousailles, la caféïne par intraveineuse, j'ai enfilé mes runnings, mes leggings - oui oui, dans cet ordre, parce que j'étais encore en sommeil - et j'ai descendu vers le sud sans trop réfléchir. Après tout, c'est l'avantage de ce sport.

Me fallait ne pas penser à, oublier que, même en maîtrise, les co-équipiers ne sont pas fiables. Plus le temps passe, plus c'est pareille. Et pourtant, la technologie, le net, c'est magique pour communiquer dans le milieu universitaire. C'est instantannée! Et puis avec ses milliers de base de données maintenant accessibles en pyjama, sans paper cut au doigt, c'est aisé de se préparer, d'être informé pour ensuite rédiger avec aisance. Ce n'était pas ainsi au bac, il y a 15 ans, laisse moi te l'dire, oh que non Mr (groupe facebookien) je suis né en 1989 et j'étudie encore à l'université!

Ironiquement, lundi soir, j'ai eu, suite aux félicitations personnelles de mon prof sur notre (ma) présentation orale. Elle a pu suivre le déroulement de ma saga d'équipe puisque, héhé avec la technologie, elle a pu tout observé sur le portail du cours, portail ou étaient déposé nos documents de travail, nos versions. Et puis j'ai pu lui faire part de ma déception du manque de professionnalisme de personnes que je croyais pourtant plus compétente en la matière que moi. Bienvenue dans notre réalité universitaire, fut sa réponse. Bienvenue, parce que je suis encore pour quelques années comme étudiantes en maîtrise, puis que j'aimerais bien ensuite y être comme chargée de cours.

Un autre projet.

Musik - avant la naissance de Mr 1989.

mardi 17 novembre 2009

A bout de mot

10 kilos en 72 minutes

Aujourd'hui, alors que confiner à l'extérieur de ma tour de verre du southshore, j'ai profiter de ce temps mort, automnale et ensoleillé pour explorer l'extrême est de ma ville et son sentier vert. Les conditions géographiques et météorologiques étaient parfaite pour une longue course alors je m'étais fixé une heure. Au départ, mon GPS a perdu la carte alors je n'ai pas de cute petit graphique de ma course sur mon profil Nike+ comme photo-shoot de ma course. Flûte et zut, pour le GPS et le sentier qui en fait n'en ait qu'un que par bout et duquel on ne voit la rivière qu'ici et là.

Mais en oubliant les dates, ça fait plus de 20 kilos depuis mon dernier billet. Le temps est compté, autant que les kilos, dans ma vie. Puis avec la Maîtrise, je suis passionnée de politicaillerie plutôt que de constance ici. Après tout, le principal, c'est d'être à bout de souffle, et non de mot. tout de même, ce lieu demeure pour moi un objet vers lequel me retourner les journées difficile, les occasions ou j'ai besoin d'un coup de pied au cul pour me le grouiller, pour cause de grisaille dans ma tête. C'est alors un miroir de ce que j'ai accompli, et du chemin qui se poursuit devant moi. Qui se poursuit, inlassablement, parce que je ne m'en lasse pas: je suis toujours aussi passionnée de course, enjouée d'échanger sur la chose, fière de mes performances personnelles.

Maintenant l'objectif pour les deux prochains mois est de 4-5 courses de 30 minutes par semaine. 30 minutes à fond, pour accélérer la cadence. Et quand les occasions se présenteront, ce sera une reprise d'aujourd'hui. Puis au retour de la relâche de mars, j'entreprendrai ma préparation pour mon objectif du printemps, le demi.

D'ici là, je cours, j'écris et surtout, je vis.


jeudi 12 novembre 2009

bis

6 kilos en R1, à mon rythme au kilo

Petit trot va loin. Ne me fallait pas partir la pédale dans le tapis, mardi. En ce jeudi midi, je suis parti à un rythme de 7 min 20 pour le premier kilo, un peu en montée. Puis j'ai maintenu ce rythme pour traverser mon mur sur la fin du second kilo. Au troisième kilo, j'ai augmenté mon rythme à 7 min 10 du kilo et ce jusqu'à la remontée de la rue Bronson. Pour le dernier kilo, j'ai laissé aller mes jambes, pour retomber même à plus de 7 min 25.

J'ai peu pensé durant ma course. J'ai écouté ce qui jouait dans mes oreilles. J'ai peu réfléchi aussi; j'aurais pu méditer à ce qui se passait dans ma vie comme mon nouveau gestionnaire, mon spm qui me faisait pleurer encore ce matin, mes roues noires sur ma bagnole. J'avais bizarrement la tête vide sur le moment. Tout ce que je voulais, c'était de courir sans arrêt ce même parcours.

J'ai bien sûr parlé un peu de cette course avec mon ami, celui de la course de mardi qui avait débuté sur les chapeau de roues cardiaques et qui avait été un échec personnel pour moi. Tout de même, je sais qu'il aura la patience de recommencer mardi prochain, parce que c'est avant tout un ami.

Ah merde, faux départ, mardi prochain j'ai un rendez-vous pour l'un de mes enfants... mercredi alors?

Musique... Miss Independent


mardi 10 novembre 2009

Saute-mouton

6 kilos en bonne compagnie X 2, entrecoupé

Je me relève doucement d'une quinzaine de jours de fatigue importante. Maintenant, je sais voir venir le poids de la déprime, l'envers de la médaille de tous mes bonheurs. Cette fois, j'ai su géré le moment sombre. Oui, c'est le mois de novembre, c'est gris, c'est triste. Oui, j'ai aussi été formtement malade d'un virus impossible à confirmer. Alors j'ai pris une pause, pour parler, pour dormir, aussi.

Jeudi dernier, je me suis botté le cul, ne pensant qu'à mon fix, peu importe le froid dans mes poumons. J'ai fais un 6 kilos dont la moitié en compagnie de deux personnes au fonds de mon oreillette. Je sais que les gens que j'ai croisé ont du avoir une opinion, un jugement sur mon choix de. Mais mes amis, eux, s'en foutait bien que mes phrases soient entrecoupées de mes essouflements.

Aujourd'hui, j'ai demandé à un ami de m'accompagner, le tout pour le tout, le demi-marathon du printemps en tête. J'ai comme objectif de le suivre dans les prochains mois. Mais il a coupé 40 secondes par kilo sur les 3,5 premiers kilos! Ensuite, j'ai du le ralentir, même prendre une pause, marcher. J'avoue que j'avais abusé sur la caféïne ce matin, ce qui me causait sur l'instestin... situation vraiment inconfortable à la course! Reste que, on va devoir faire des sorties d'ici le 30 mai 2010 pour m'assurer un rythme de 10 kilos à l'heure, et peut-être bien perdre un 5 à 7 kilos autour de mes hanches, puisque c'est une nuisance à la course à pieds, du poids à transporter.

Et entre les deux, il y avait lundi soir, soirée de patinage artistique. Je réalise qu'avec l'entraînement à la course cette été, mes cuisses dégagent plus de puissance, mes sauts sont plus hauts, mes atterrissages sont plus stables. C'est très encourageant. Maintenant, reste à retrouver mon équilibre après un spin. Sauf que ça, c'est une situation de vieillesse!


vendredi 30 octobre 2009

en milieu de nuit

0 kilo, juste un moment d'insomnie

C'est la deuxième nuit d'insomnie que j'amorce. C'est dû à la médication pour le rhume. En plus de ne pas me décongestionner plus de 15 minutes, ça me fait les même effet que n'importe quel speed. J'ai des envies de rush d'adrénaline, de courir sans limite cardiaque, de faire des acrobaties sans me casser des os, de baiser la nuit entière l'équipe de foot, jusqu'à ce que mort de fatigue, le sommeil me vole enfin.

D'un autre côté, mes lectures avancent. Là, je suis dans pourquoi l'État fait un budget, pourquoi certains politiciens ont ambitionné de la théorie de Keynes, pourquoi on peut faire dire ce qu'on veut, à tout et rien, en science politique et sociale. Et tout ce que j'en retiens, cyniquement, c'est que dans la réalité, tout est politisé, orienté en vue de la prochaine élection. Il y a dans les livres, la théorie, et dans la vie.. do as I say, not as I do.

Je pourrais m'installer devant la télé plutôt que l'ordi, question de ne pas commencer à lire une centaine de blogue. Mais les images, pour moi, n'arrivent pas à la chevilles de mots. Alors je pourrais attraper un des livres entamés sur ma table de chevet mais ils ont tous un côté érotique ou pervers et à cette heure, avec mes yeux creux, le mieux que je pourrais en tirer c'est de m'exciter assez pour me retrouver ensuite sur le net, dans un chat room douteux. Non, juste d'y penser me fait passer l'envie de sexe.. been there, done that.

Je me suis déjà fais des dizaines de scénarios depuis 22hr, j'ai eu chaud au travers ceux-ci, au delà de ma fièvre. Je pourrais laisser aller mes doigts sur le clavier, puis de nouveau sur moi, mais ça n'a plus le goût sucré, comme du trop réchauffé. Il y a un trou, au milieu de la nuit. Mon petit bonheur ne suffit pas.. I demand euphoria.



mercredi 28 octobre 2009

c'était hier

6 kilos en R1, sous les 45 minutes

C'était hier midi, sous une faible averse. J'y vais, je n'y vais pas, j'ai hésité. Mon ami, lui a choké. Au fond, je manquais peut-être de confiance dans la voix, en moi, au téléphone. J'ai toujours l'impression de ralentir ceux qui m'accompagne parfois. N'étant pas grande, ni marathonienne, je cours en moyenne le kilo en 7 min 10, ce qui n'est pas très rapide pour un coureur de demi-marathon. Alors il a plutôt choisi de ne pas m'imposer cette pression. J'y suis allé, seule.

Le paysage était un peu gris, surtout avec le canal vide, ou pataugent bien quelques canards solitaires. Puis je me suis perdue, pour cause de ne pas connaître chaque petite traverse, chaque embranchement de piste cyclable, encore. Puis j'avais eu un court sms le matin qui n'avait qu'ajouter, par l'absence de l'auteur de celui-ci, du gris à ma journée. Tout compte fait, c'est un café avec un ami qu'il me fallait, pas des kilos sous la pluie.

Mais là est la magie de la course. Au fil des enjambées, j'ai compris: ces quelques caractères sur mon écran au bon moment m'ont aussi rappelé au présent, dans aujourd'hui. Parce que c'est aujourd'hui que je vis, mais aussi qu'il y a demain, le futur, le destin. Alors que j'avais froid de bras aujourd'hui, demain me donnera peut-être ce que je désire.

Mon après-midi fut beaucoup plus ensoleillée.


dimanche 25 octobre 2009

il faut une routine

5 kilos en R1, en suivant la ligne pointillée jaune

C'est officiel, le dimanche, il y a maintenant une routine: une course avant le lunch. Il me fallait l'établir. Mon horaire actuel pertube mon corps: je suis fatigué, physiquement et mentalement. je dois alors sauter, prendre plus de jour de repos en semaine. Alors dimanche devient un jour d'entraînement.

De toute façon, la saison de ski est à nos portes (non?). Et les samedis y seront dédié, puis les dimanches se transformeront en une course contre la montre pour de l'épicerie, les lessives et les relations sociales se fassent. Et la saison de ski, a en introduction, noël, qui lui a en introduction la semaine de vacances familiales sur une plage de sable blanc, qui elle a en introduction une période de 6 à 8 semaines d'économies financières mais aussi d'entraînement intensif... c'est donc un départ, dans 8 semaines. GO!

J'ai couru là dessus, btw.

mercredi 21 octobre 2009

un bonus

8 kilos en une heure, pile

Ça faisait déjà une semaine que j'étudiais les cartes routières. Celles-ci n'indiquent pas tous ses détours, raccourcies, chemins étroits ou écluses par lesquelles j'aime passer en warp zone, un peu comme Super Mario. Puis lundi, c'était trop beau, top parfait, hot, le paradis du coureur alors je me suis lancé.

J'étais vraiment dans le mood, dans ma bulle. Après 1 kilo, je passais au dessus des chutes, avec un petit pincement au coeur d'il y a 13 ans, à cet endroit (j'vieillis, c'est ça le pincement). Puis j'ai ensuite suivi la promenade. Le Canal est presqu'entièrement drainé. C'était comme dans Alice au pays des merveilles d'y voir patauger mouettes et canards à la recherche de long vers. Puis les feuilles dans ce coin de la ville sont toutes dignes du drapeau: de ces rouges feux et orangés brûlants. Y foncer à toute vitesse, traîner un peu les orteils, je m'amusais à jouer l'enfant.

Puis je me suis retrouvé dans une foule d'ado début vingtaine (donc certains devraient ce mettre à la course pour pouvoir porter le jeans slim) aux abords du campus universitaire. Puis c'est là que dans mes oreilles j'ai entendu: 5 kilos, vous avez atteint votre objectif. Déjà, shit, me fallait retourner sur mes pas!

Seul hic, le train léger, qui coupe maintenant le campus. Avant d'arriver à trouver un corridor pour le traverser que déjà j'avais du faire du sur place devant deux panneaux de plans. Par fort pour la fille qui a un gps dans le cul (c'est une image qualificative, bien sûr), et au bras (c'est un fait indéniable - iPhone 3gs). Puis dans ce casse-tête, j'avais repris la direction du Canal plutôt que la Rivière, qui en moins de deux kilos m'aurait ramenée au bureau.

Alors après quelques centaines de mètres courir dans l'herbes longues (j'ai eu des souvenirs de golf à ce moment précis...), puis traversé un ruisseau sur un pont improvisé et enjambés un garde-fou de route trop haut pour mes jambes (mi-octobre, le métal est froid entre les cuisses, qu'on se le tienne pour dit) et me prenant pour une coureuse de X-running, j'ai finalement regagné la berge de la rivière, que j'ai remonté jusqu'aux chutes du départ. Au poignet gauche, exactement 59:50, au biceps droit, 8,01 kilos. Bonus.

Inutile de préciser que je fis une arrivée triomphante à la douche, un sourire aux lèvres pour cette belle et longue course, avec une bonne allure cardiaque et un bon rythme et sans aucune pensée négative devant l'effort: magic!

Ben non, je ne cours pas sur du Crazy Frog... le crapaud me fait juste penser à moi, courant (autour de 2min22).



dimanche 18 octobre 2009

en selle

du P7, 3 kilos sur la 30 puis 7 kilos par la 1, direction Keogan

Je n'enfourche pas mon vélo de montagne régulièrement. Je devrais même plutôt dire que selon moi, le vélo de montagne, ce n'est fait que pour une saison. Alors que les feuilles sont tout autant au sol que sur les branches, la routine change. Je passerais mes journées à me blesser le fessier, à lui faire absorber quelques roches et racines du Parc.

Ce samedi fut probablement LE week-end de ma courte saison alors. Le froid, en bougeant, c'est un expectorant à poumons. Le soleil, alors qu'on le manque tant au levée, c'est des vitamines pour la grosse semaine à venir. D'un autre côté, j'ai pensé un moment y laisser mon souffle et toute mes énergies... C'est ce qui arrive quand tu veux tout faire. Autrement dit, on ne peut maîtriser des centaines de choses à la fois. Alors quand il s'agit de changer les deux dérailleurs, au moment opportun, tout en contournant les roches en mauvaise position, dans une montée un peu plus prononcée et que les feuilles rouges au sol se mettent aussi de la partie, ça donne parfois un son de chaîne suivi d'un patoi volumineux à en faire fuir les ours bruns. C'est ainsi, en mélangeant ma gauche de ma droit dans le jargon du cycliste, que mon coeur a battu la chamade sans contrôle, des hauts rapides avec des arrêts abruptes, que l'heure passée dans la trail m'a presque fait défilé ma vie devant les yeux.

Ok, non, j'exagère. Je ne pensais pas mourir, juste ne pas atteindre mon objectif, ce qui, coordonné au symptôme actuel, purement féminin, qui m'assaille m'aurait mis de très mauvaise humeur et en plus d'abaisser mon estime personnelle en double (maudit symptôme).

J'ai réalisé que malgré la qualité de mon vélo, celui-ci n'est plus d'actualité, pour cause de V-break plutôt que de freins à disque... est-ce que je viens de me créer un besoin, moi, là? Non, non, 3 fois par ans, sur dix ans, moins 3 automnes enceinte et 3 autres en couche, ça ne lui fait pas beaucoup de kilomètre au compteur. Ça fait alors un peu comme ma voiture, ou même mon minois, ça fait qu'on ne lui donne pas son âge! Alors... qu'est-ce que je pourrais bien faire de l'argent ainsi économisée? Une caméra, question d'en faire plus comme ceci:

Ahhh ben fuck, le format .mov de mon iPhone ne peut être uploadé ici ou sur YT....

jeudi 15 octobre 2009

ressentir ses buts

3 kilos mercredi, puis 4 kilos jeudi

Pas facile, le nouvel environnement de course...
Et combiné à une météo grise et intensément froide...
Puis s'adapter, boire toute ces informations, au nouveau boulot...
Mais les devoirs, les lectures en vue du cours ne se font pas pour autant absent...

Extrait de la conclusion de: Du cynisme au désabusement organisationnel: le nouveau management public en tant que facteur de confusion de Christian Rouillard
Comme l’explique l’interprétation critique des pages précédentes, les grands textes managériels de construction identitaire et d’orientation symbolique dans l’administration publique fédérale du Canada, influencés par le nouveau management public, ne créent pas de nouveaux espaces d’empouvoirement ; ils participent au contraire à l’assujettissement des participants à l’exercice asymétrique du pouvoir ainsi qu’à la cristallisation du principe de la hiérarchie dans le contexte bureaucratique. Non seulement le mouvement du nouveau management public n’atteint-il pas sa prétention d’être une source de mobilisation collective, mais encore est-il, par-delà la marginalisation et l’exclusion implicites qui l’accompagnent, un facteur de confusion qui participe à la construction et à la diffusion progressive, mais soutenue, d’une culture organisationnelle de désabusement.


On pourrait croire à des copier-coller sans queue ni tête. J'ai beau lire et relire, les phrases ne veulent rien dire de concret. Et pourtant, c'est mon dada, un domaine d'étude que j'affectionne assez pour y consacrer plusieurs heures par semaines, pendant les quelques années à venir. Sauf que.
Sauf que ça résume bien le cadre de mon nouveau boulot. Alors je peux sentir les mots. Je peux exprimer mon quotidien actuel, en le comparant avec le précédent, de la semaine dernière. Ce sont des lectures arides, et encore plus avec la fatigue qui a pris le contrôle de mon corps cette semaine. Et par de même, au niveau de ma personnalité professionnelle, ce sont d'autres forces et compétences qui prennent la pôle position dans mon quotidien. Maintenant, mon leadership et mon sens de l'organisation sont dominant, alors que mes capacités d'analyse technique et mon haut niveau de service à la clientèle est relégué à l'arrière-plan. Et c'est ainsi que j'en reviens à la base, ma source: n'était-ce pas là le but de cet exercice, mon objectif personnel de ce changement?

C'est donc tout un changement de parcours. Ça me vide au quotidien, de les écouter pour décider, de tout assimiler à la vitesse de l'éclair pour répondre à leurs besoins, de les assujettir à ma gestion, eux déjà désabusé. Tout de même je ne jette pas la serviette, je cherche mon chemin, mon 5 kilos idéal pour tout oublier ceci chaque midi.

En musique, je suis tombé sur ce remake d'un compositeur prolifique et mal aimé. Je me suis souvent associée à la petit corvette rouge, encore plus ces jours-ci.


samedi 10 octobre 2009

le maire a tout de même rempli ses promesses

2 kilos au rythme des enfants

J'ai retrouvé mes passeports, donc sauvé nos vacances de noël et du même coup atteint mon objectif du week-end. Puis la lessive va bon train. Mais les enfants, même avec leur amis, sont accroc à toutes les télécommandes. Tu réussis à leur faire lâcher le net pour qu'il se retrouve sur la Wii. Et moi, ça me rend folle, tout comme ça ne rend mauvaise de passer une journée sans profiter de la nature. Je les ai donc traîné en promenade.

Mais j'ai un gros défaut: je me prends pour superwoman (et je réussi pas mal la chose!). Alors en chemin, en plus des trois miens et de deux autres amis, j'en ai ramassé des extras sur le chemin, des amis avec lesquelles ils jouent peu à l'école et qu'une promenade est parfaite pour faire connaissance.

Je les ai d'abord emmené marcher sous les pylônes, question de les allumer sur la nature. Puis on a eu toute une surprise, le maire a inauguré un autre parc avec une autre douzaine d'arbres plantés pendant son mandat. Yé, pour une fois que je profite joyeusement de mes taxes municipales autrement pour zieuter les fesses des éboueurs-recycleurs.

Puis on est revenu par le marais...gnac gnac gnac... y'avait pu de maman... on a tous joué dans la bouette à chercher des grenouilles, à cueillir des quenouilles et à faire des barrages dans le ruisseau, en plus de remonter la montagne à travers les terrains vagues. On a tant bien que mal nettoyé nos espadrilles moulés dans la glaise dans les flaques d'eau de la rue mais... y'a des mamans qui vont avoir des semelles à nettoyer à la brosse une fois que le moule aura séché, ahahah! Oups, moi y compris alors.

Super maman, je vous l'dis, ils le disent aussi!

jeudi 8 octobre 2009

y'a pas de presse

4,8 kilos la tête ailleurs

Je n'avais pas vraiment envie d'y aller. Je n'avais qu'en tête, comme sur ma langue, un goût de curry. C'était jeudi, le dernier jeudi au centre-ville avant un bout. Alors me fallait profiter de mon café préféré. Je suis alors parti d'un pas de course rapide sur la Colline. Puis, à l'intersection du canal, la vue des écluses confondues au colori automnale m'a fait étendre le bras vers mon iPhone pour capturer, pour partager ce paysage qui n'a pas vraiment changer en 100 ans.

Mais ayant toujours le poulet au curry rouge en tête, j'ai choisi de remonté le canal plutôt que de traverser vers la province voisine. Là j'ai encore une envie d'une capture, puis d'une autre sur Elgin, comme pour remplir mon cellulaire de souvenirs... c'est qu'avec ses gadgets, on a tendance à devenir paresseux de la mémoire, autant pour les souvenirs que pour les cartes routières!

Puis j'ai ensuite traversé de nouveau vers l'ouest par une rue peu passante, à l'architecture démesurée, à l'urbanisme absent surtout. Pas de photo, pas de clic, jusqu'à ce que devant le café, je capture l'anonymat des tours de verre qui ont poussé maintenant tout le long de la rue Kent, verre qui éclatera, selon les scientifiques de la chose, dans les 12 mois suivant la disparition de l'homme qui ne pourra régulariser l'humidité à l'intérieur de ces tours. Non, ce n'est pas triste, c'est un fait scientifique. Et je suis toute de même entré me vautrer dans le curry, toute en sueur et de lycra.


mardi 6 octobre 2009

des kilos en vrac

5 kilos en R1-R2, 10 kilos stationnaire, une 10aines de kilo à coup de patin, puis finalement 8 kilos en eau vive.

Ça résume bien les trois derniers jours! Mais après le kayak, c'était les amis de mon plus petit grandissant qui ont occupé le reste de mon dimanche, ainsi que la soirée: ménage après le party oblige! Ce fut une ballade magnifique, dimanche matin, sur les rivière des Outaouais. On a écorniflé les chutes chaudières et l'île aux indiens puis on a joué avec les touristes (en bateau) au bas des écluses et des chutes. Nous en avons eu pour nos muscles du haut de notre corps, avec la force créée par autant d'eau déversé au mètre cube par seconde. Et puis il doit avoir quelques pompiers qui raconte encore l'anecdote des trois femmes qui ne voulait pas se mouiller, au quai!

Le lundi, la journée commence à 6h30 et la termine à 23h. C'est long et essoufflant mais tellement satisfaisant! J'ai décidé d'associer lecture universitaire et vélo stationnaire, question d'efficacité: optimisation de mon temps. Il en est un peu de même avec l'idée de la folle en moi d'aller faire des pirouettes sur la glace pendant une heure, après mon cours de maîtrise de trois heures, après ma journée de travail de sept heures. Mais encore, optimisation des transports?! Nah, j'adore revenir complètement ré-énergisée après avoir ri avec les filles et me geler les fesses sur la glace, s'il y a eu lieu (mais pas ce lundi!). Sinon, je serai tout aussi amorphe que ce soir, avec un souper trop pesant dans l'estomac, gracieuseté des portions laissées par les enfants - une très mauvaise habitude de ne pas les jeter.

Alors, ce midi, mon corps me donnait tous les signes pour me montrer que j'avais besoin de mon fix de 5 kilos...

Je crois même que j'aurais assez d'énergie pour un aller-retour au Black & Blue. :)



vendredi 2 octobre 2009

dans mes pensées

5 kilos, seule sur le parcours

J'ai pensé à toi aujourd'hui. J'ai pensé de nouveau cette conversation que nous avons dans une autre décennie à propos de nos parents. À propos du fait qu'il est possible que nous ne soyons pas présent à leur dernier soupir. Entre mes soupirs en accéléré, je t'ai envoyé mes sympathies. Je t'offre nos sympathies, de la famille aussi. Mais la famille, tes parents, pour toi aussi c'était rendu tes enfants. Et côté enfants, au moment il y a dix, jamais toi et moi ne croyions nous reproduire au cube. Si au moins au cube fut ensemble et non chacun de notre côté.

De mon côté, ma maman encore en vie a passé la semaine chez moi. À côté de moi elle a aussi dormi, reposée. Moi aussi reposée je suis, physiquement. Mais physiquement n'étant pas tuable, ma tête par contre est morte. J'ai la mort dans les pensées. Alors mes pensées sont allées à toi tout le long de ma course. Et bientôt, ma course deviendra la nôtre. Et notre amitié prendra un nouveau virage. Dans les virages, tu m'encourageras. et je t'encouragerai à être maintenant le doyen de ta famille. comme lorsque famille on imaginait, il y a 10 ans alors qu'on ni toi ni moi ne doutions d'aujourd'hui, qui a frappé si rapidement.

Mes condoléances, mon ami.

jeudi 1 octobre 2009

il y a des maux .. et des mots

12 kilos stationnaire

Les derniers jours ont été plus rempli que jamais. Le retour sur la glace s'est déroulé à merveille; je pourrais même affirmer m'être améliorée pendant l'été! Mais pour l'entraînement, j'ai sauté mon tour mardi et mercredi, profitant du l'heure du midi pour luncher une dernière fois avec des amis, dans mes restos épicés favoris. Ce n'est qu'un au revoir, je vais revenir mais faut-il vraiment une raison pour célébrer? Moi j'aime bien célébrer à tous les jours, célébrer simplement la vie présente!

Non, n'y a pas de maux ces jours-ci, mais des milliers de mots, dans chacune des langues officielles, qui tournent sous mes yeux, qui se copie et se colle entre des virgules et des points. J'aime, cette partie de mon boulot, jouer avec les mots. C'est une fin agréable, puis aussi un excellent présage de ce qui m'attend dans les prochains 10 mois. Puis sur le vélo, j'en ai profité pour lire tous ces mots qui décrivent, qui analysent, qui cataloguent, qui normalisent les différentes administrations publiques du monde. Encore de mots, qui ne me causent pas maux, bien au contraire.


mardi 29 septembre 2009

une odeur de chien mouillé

5,6 kilos, juste parce que j'ai une tête de cochon

Il pleut. Pire, il commence à peine à pleuvoir mais c'est parti pour trois jours. Peu importe, il faut s'y attendre, à ce que l'automne et ses conditions de course commencent. Autrement, la température est clémente; le vent, lui, absent. Et à l'arrivée, j'aurai l'air d'un chier barbet mais je n'aurai pas fondu. Go.

Pour la première fois, je dois conclure qu'il y a un défaut dans le monde si bien orchestré des iPods. L'étui de course serré, accroché au bras, question de bien soutenir mon iPone au pas de course fait, selon la force de mes rebondissements, changer les chansons et bouger l'intensité du volume. Mauvaise conception ou juste pas pensé en fonction de la circonférence d'un bras de femme? J'en perdais mon rythme, cessant de courir pour retrouver ma musique. Mais comme la sensation de ne pas être en sueur, ce n'était qu'une illusion. J'ai finalement tout de même bouclé mon parcours en deça du temps habituel, pour cause de longue période dans ma bulle.

Dans ma bulle au point tel où j'en ai oublié le parcours et j'ai fait une visite du toujours aussi fleuri parc Major Hill, dans ma bulle, en imaginant un gros bouquet de fleurs rouges à ma droite, dans les rayons de soleil, en me réveillant doucement dans la blancheur d'un immense lit de plume du Château que je contournais maintenant en zizaguant entre ses colonnes majestueuses de la rue Sussex. Dans ma bulle, dans mes runnings...

Retour à la réalité au somment de la Colline, alors que mes mollets se durcissaient sous l'effort à conserver une plus grande stabilité sur le pavé mouillé et quelque peu glissant. À peine dans le hall d'hôtel, je me suis effondré sur la première banquette, question de masser mes pauvres triceps sural, qui encore cette hiver, à leur volume, n'entreront pas dans les bottes de style équestres. Mais c'est bien peu me connaître que de croire que je passerai l'hiver à l'intérieur.


jeudi 24 septembre 2009

Conversation avec mes squelettes

6 kilos en 40 min, un d'extra... I was sooo powerful at the end!

Tout a commencé dans le hall. C'était le premier squelette. Il est disparu un midi du bureau et je ne l'avais jamais revu depuis. En fait, au bureau, on se parlait en catimini. Il ne s'ouvrait pas aux autres. Par contre, alors qu'on s'entraînait en piscine ensemble, il avait ce sourire, cette lumière dans les yeux, celle qui a illuminé le hall alors qu'en excuses il s'est mis à se confondre, pour son départ précipité, concevant qu'il aurait pu au moins me faire confiance à moi. Alors je lui ai fais confiance, le rassurant de ne pas s'en faire puisque de toute façon ce sont aussi mes derniers jours. Je vais manquer son anglais mélangé de son accent arabe puis l'odeur des plats chauds cuisinés par sa mère. Puis je lui ai fait mes hommages d'adieux en quelques sorte, fini le partenariat d'entraînement qui était notre seul battement cardiaque.

Sur le premier pont, j'ai croisé un retraité qui semblait se ballader avec un ancien confrère, commissionnaire. C'est à ce moment, à moins d'un kilo du hall, que l'autre squelette s'est posé devant moi. Je l'ai fait naître, attiré sa foudre, en lui disant que c'est probablement à ce vieux qu'il ressemble maintenant, sans ma jeunesse. Puis j'ai eu honte de ma pensée, de ma méchanceté. J'ai continué les injures, toutes celles que j'avais sur le coeur, tous les exemples qui se sont déroulés devant mes yeux alors que j'entendais mes pieds continuers de frapper le sol à un rythme régulier. On ne choisi pas nos souvenirs. Et ce midi, je sais qu'il sais que je suis mais pas lui. Je l'ai finalement renvoyé chez lui, rendu au 5 kilo, quand la voix électronique m'a averti avoir atteint mon objectif. Pauvre voix, elle n'avait rien vu de ma détermination encore.

J'ai senti l'air se fendre, m'offrir le passage. Mes pieds allaient chercher le sol loin devant. Mes poumons refusaient de se recontracter. Chaque enjambée était plus puissante que la précédente. Je suis arrivée aux marches sans même prévoir ralentir mon rythme cardiaque. Puis comme une poule pas de tête, je les ai enjambée deux par deux pour les 20 premières. Je voyais l'exploit s'accomplir (je ne m'était pas enfargée). Puis j'ai ralenti mais continué au pas de courses, vire à gauche, vire à droite. Il en restait 30 avant le sommet. J'ai pris mon élan sur le plateau et à coup double je suis tombé nez à nez avec un autre squelette au sommet.

En fait, il ne le sait pas encore qu'il en est un. Il n'avait pas encore lu.

mardi 22 septembre 2009

dans les mots

plusieurs kilo via un pédalier, sans roue

Manque de précision, c'était une journée où j''avais plutôt la tête à rêver. Ayant ce matin fait une partie de mes lectures scolaires obligatoires, ce midi j'ai chois de rester sur place. Légèrement cambrée sur un vélo de spinning, j'ai dévorer l'avant-dernière cinquantaine de page de mon roman de transport actuel. Oui oui, de transport, puisqu'il y a aussi celui de chevet, celui de baignoire et sans oublier le légendaire roman du trône. Et ce dernier, ce n'est pas n'importe quoi, c'est un Noam Chomsky. De quoi vous donnez envie de faire ça vite, ou d'y passer un moment, selon les goûts!

Alors, dans mes runnings alors que ma sueur perlait sur mon corps presqu'immobile, je constatais, encore et comme depuis le début de ma découverte de la trilogie (5 tomes pour un total de 3 330 pages format poche) de Jean-Jacques Pelletier, comme celui était visionnaire (écrit il y a plus de 10 ans) malgré qu'il s'agisse d'une fiction économique et sociale (.. je l'espère?!). Ce soir, je compte bien terminer celui-ci, avant de devoir me mettre à mon premier (de trois) travail de session.

En décembre, après mon dernier cours, alors que je serai en vol pour la playa, je pourrai alors de nouveau me replonger dans l'univers parallèle mais tellement actuel des Gestionnaires de l'apocalypse.

Puis comme j'aime les mots, comme j'aime apprendre, comme j'aime leur musique, je suis depuis quelques jours à laisser mon non-conscient assimiler ceux-ci:

lundi 21 septembre 2009

un autre - ça devient coutume

5 km en R1-R2, question de faire changement

Je me sentais plate d'enfiler encore mes runnings. Je n'ai pas envie de me cloîtrer, même si mon gym est en fait une verrière d'un hôtel du centre-ville. Puis.. c'est peut-être la dernière belle journée? Pfff, va faire super cette semaine encore ;)

Tout de même, c'est un peu routinier. Puis pas question d'ajouter un pont au parcours, mon Inbox en aurait renversé son contenu pendant une absence d'un quart d'heure de plus. Puis à mi-parcours, je suis sorti de ma bulle et j'ai pensé, observé en fille un instant, en baissant mon regard sur mon bas ventre qui n'était maintenant plus retenu par le lycra; catastrophe! Mauvais assortiment de vêtement ce matin: lycra et lycra; double couche de lycra sur le ventre. Pas de coton pour contraster, pour cacher mon faux ventre, mon tablier. Je ne m'en fais pas outre mesure en temps normal, surtout pas quand je les vois, mes 3 enfants accouchés en 4 ans. Sauf que, contrairement à ma poitrine, mon ventre n'a plus de galbe, juste un replis qui dans le lycra, m'a donné aussi honte qu'un camel toe plus bas. Ok, le camel toe est bien pire mais sur le coup, mon expression faciale aurait fait une excellent pub de panneau géant. Alors que ce tablier, ce soir, je le trouve plus chaleureux, plus femme que ce midi. Et je lui pardonne de m'avoir fait perdre le rythme sur quelques mètres. Après tout, n'y a rien qu'un bistouri ne pourrait faire disparaître un de ses quatres... (si si, un de ses quatres, comme dans 41, 43 ou 45 ans, g-a-r-a-n-t-i-e!)

Après mon cours ce soir, j'ai fais le détour par l'aréna. Elles sont nombreuses cette année, avec une coach de sus en bonus. La semaine prochaine, dans le coffre de ma voiture, j'ajouterai mes patins blancs, puis les rejoindrai. Calculer les kilos sera trop complexe mais comme ça devenait un peu monotone dans mes runnings, aussi bien allonger mon lundi d'une heure sur la patinoire que sur le divan du salon!

samedi 19 septembre 2009

venting (à lire en anglais)

5 kilos en un temps de record personnel

J'ai fais des téléphones, j'ai envoyé des courriels, j'ai cherché les excuses pour ne pas aller courir. J'avais besoin de parler, de vider mon esprit, je me faire dire que j'avais pris la bonne décision et que le processus s'enclenchais, qu'il ne me fallait que m'adapter à ce changement que j'avais moi-même créé. Mes efforts ont été vain: je suis aller courir.

Et fallait que j'oublie mes écouteurs au bureau, donc fasse le détour puisque sans musique, je n'ai pas de résistance (une autre excuse). Puis fallait que le ciel se couvre, que quelques gouttes me fasse regretter de ne pas avoir traîné ma coquille. Et ensuite le vent qui changeait me retenait, qui me donnait l'impression de ne pas avancer... et ce n'était pas juste une impression, on aurait dit que je jouais à la marelle sur le pavé devant le Musée!

J'ai opté pour le parcours d'hiver. D'ailleur je préfère courir sur le pavé exquis qui borde le boulevard de la Confédération que sur l'asphalte en angle vers la rivière qui se transforme en une autoroute de coureurs le midi. Je me suis élancé sans réfléchir, sans suivre ma progression cardiaque, juste assez réchauffée. Puis je suis entrée dans ma bulle.

Et quand j'en suis sorti, quand mon instructeur nike m'a susurré à l'oreille, entre deux "and we run we run and run" de la voix de Gwen, qu'il me restait 200 mètres, j'ai sprinté jusqu'au coin de la rue, jusqu'à ce que je l'entende me féciliter d'avoir atteint mon objectif... en 34 minutes.


jeudi 17 septembre 2009

droites, les épaules!

6,5 kilos au fil de l'eau

Le coucher de soleil était magnifique. Au bout, à la pointe, à l'embouchure des rivières, la vue sur la Tour de la Paix et tout ce qui l'entoure était magnifique. Le toit de verre du Musée reflétait d'un oranger riche, automnal, grâce à la magie du coucher de soleil.

Par contre, au retour, digne de la réputation de ce quartier, il y avait une voiture qui tentait de sortir de l'eau, à mi-chemin entre les deux ponts, sans descente en vue... weird, la Pointe...

Nous étions seules, toutes les trois. Le silence était parfois brisé par nos fou rires, les castors tapant de la queue et les canard décollant de la surface de l'eau, sans oublier le grand héron dont nous avons envahi la bulle.

Ah oui, ça puait lorsqu'on se rapprochait trop des rives marécageuses. Pouah!



glou iglou glou

1 kilo sous l'eau

L'eau un peu froide d'une piscine chauffé. J'te gage que le Lac va être plus chaud ce soir...

C'est donc à suivre, parce qu'avant de pagayer solitairement au coucher de soleil, je dois aller jouer au taxi dans les travaux routiers et ponts fermés.

Quelques notes feutrées, question de ne pas devenir une enragée de la route:

mercredi 16 septembre 2009

1-2-3-2-1-2-1-2-1-2-1-2...

50 kilos dans la confiture routière

Je ne pourrais conduire une voiture qui n'a pas une transmission manuelle, j'aime trop jouer du bras de vitesse. Je ne pourrais conduire une voiture qui a moins de 200 c.v., j'aime trop entendre ronronner lorsque pousser à fonds. Pourrai-je tolérer alors d'user mes freins sur une autoroute ou un pont transformé en stationnement? Quel est le prix que je suis prête à mettre en essence super pour mon apprentissage des conditions fiscales des entreprises - merveilleux outils d'évasion et de planification? Puisque pour le reste, n'y a pas de question à ce poser, ni de réponse à attendre de l'autre côté, après trente minutes j'étais déjà appelé.

Sur l'autoroute, j'ai bien senti les yeux du cammionneur sur mes genoux. Il n'avait pas tort, la jupe rouge avait pour but de faire fondre l'homme en position décisionnelle. Par contre, ce rouge aurait fait alluciner une femme si assortie du veston. Alors, simple question mathématique, de répondre en coordonnant d'un veston de lin crème qui aurait fait que toute femme cadre aurait voulu faire les boutiques avec moi, ou prendre un martini après le bureau.

Soit dit en passant, d'utiliser enfin mes jambes, mes abdominaux ou mes épaules hardument musclés, affinés au fil des kilos, c'est une récompense toute féminine que je m'offre. Et ne faut pas se mentir, les courbes d'une femme, c'est fait pour être exposée aux regards des mâles, autant que les envies qu'elles font naître quand femme se penche...




ndlr: ceci sera une exception, je tente de respecter ma promesse à moi-même que les frissons ne soient associés qu'à la passion sportive.

mardi 15 septembre 2009

Le fessier accidenté

28 kilos sur deux roues, le vent d'en face.

La semaine passe vite, déjà. On va encore être rendu à Noël que je n'aurai pas fait la rotation des vêtements des enfants. J'ai une liste de chose à faire qui s'allonge plus vite que son ombre - allonger, ce verbe me donne envie d'allonger cette liste avec un petit achat personnel. Oups, d'ailleurs me faut réajuster les câbles mes freins, comme s'ils avaient eux aussi allongés, puisque déjà ce matin j'étais dangereuse, là au retour j'étais carrément cascadeuse. La vallée montagneuse de la région a eu raison de mes coussinets tout frais du printemps... ou bien si n'on a plus le caoutchouc qu'on avait il y a vingt ans?!

Les saisons passent aussi. Et en automne, le long des rivières, le vent on l'a dans la face le matin et encore dans la face le soir. Surprenante complainte de la fille qui se sauve en centre d'un lac dès qu'elle a deux heures de liberté. Mais en vélo, le vent c'est l'ennemi, celui dans lequel faut foncer à coup de pieds sur le pédalier. Le vent, il fut mon démon ce matin et mon calvaire en fin de journée.

Et en plus, mettons qu'écrasée contre la selle dans du lycra, ce n'était pas une idée de génie de ma part pour atténuer mes souffrances. Ma tête de cochon m'a convaincue ce matin que je serait fière de moi à la fin de cette semaine de prendre le temps de me rendre au boulot en vélo et seulement aujourd'hui était complémentaire à mon horaire familial et professionnel; surtout professionnel puisque demain je dois me rendre à une entrevue dans un édifice pas mal plus dans le sud de la ville et que mes fesses seront alors bien confortable sur le cuir de ma voiture.


lundi 14 septembre 2009

"Tu me fixes, tu veux ma photo?"

5,25 kilos en R1, en 3 minutes de moins que la semaine dernière.

Pourquoi je cours moins vite que toi, que l'autre, que la voisine puis que l'athlète? Parce que toi tu viens en sens inverse et que t'as le vent dans le dos, un vent de 45 kilo à l'heure selon l'angle que prends mes cheveux. Parce que l'autre vient termine son entraînement dans un semi-sprint alors que j'en suis qu'à mi-chemin et que je ne suis pas là pour me brûler. Parce que la voisine pèse le à peine 115 livres mouillées et qu'elle a donc ni gras autour des hanches ni masse musculaire dans les cuisses à transporter pendant sa course. Parce que l'athlète, il a les gênes d'un éthiopien dont l'oncle est marathonien et que même si je m'entraînais jour et nuit, je ne pourrais le dépasser.

Ah puis en bonus, pourquoi je cours parfois dans le gazon plutôt que sur la piste asphaltée? Parce que j'ai mal aux muscles et que d'utiliser la pelouse, qui réduit la force d'impact, permet de calmer mes muscles. Oui ça l'use un peu mais au moins pendant que je cours, je ne suis pas à consommer, ce qui détruit des forêts entières.

J'espère que ces éclaircissement me permettront de courir mercredi sans avoir l'impression d'être jugée. Tiens, finalement, j'aurais pu nommer ce billet "le spm de la joggeuse citadine"...

Je me demande si, quand j'écoute du Linkin Park, mon caractère n'en est pas un peu affecté!?

vendredi 11 septembre 2009

Objectif atteint et dépassé

5,8 kilos et des poussières dans un temps plus qu'acceptable

Plus qu'acceptable parce que je crois que le laser, par sa puissance, a tué la flore de mon jardin secret, ce qui fait qu'à chaque 5 ou 6 enjambés, je me tortillais les cuisses comme une gamine qui a une envie de pipi, question de me soulager. Plus qu'acceptable aussi puisque l'apparition de ces petits champignons est aussi un signe d'ovulation, qui lui annonce qu'il me faudra pousser deux fois plus pour faire avancer mon corps dans les prochain jours. L'ovulation vient me déposer du ciment dans les muscles, ramolli ma colonne et, sans oublier la cerise sur le sundae, affecte mon humeur... Alors qu'on se le tienne pour dit, c'est plus qu'acceptable en 40 minutes baon!

En descendant sous le premier pont, il y avait là quelques hommes qui avaient décidé de ce commander un picnic à la pizzéria. Aaahoumpf. Mon cerveau n'a fait qu'un plus un pour m'imaginer pousser le porteur à la rivière et attraper la grande boîte carrée au vol. Mais comme ils étaient d'une origine ethnique qui flirte encore, le magnifique clin d'oeil et sourire à mon passage m'a fait leur pardonner de m'écoeurer avec les olives noirs et les poivrons sur leur lit de fromage.

Dans le même ordre de délire cervicale - en passant, c'est pour ça que l'on dit que la course, c'est comme une drogue - en remontant le second pont, je me suis mise à imaginer, ce qu'il adviendrait de la structure plus que centenaire de ce dernier si tous les joggeurs qui y sont en ce même moment, s'ordonnaient comme un rang d'armée et "gauche", "droite"... Quoi?! On y était si nombreux que je suis convaincue qu'on l'aurait fait trembler!

À partir de ce kilo, je n'ai plus rien à raconter. Ma tête était maintenant vide, mon sang étant requis dans mes jambes, durement pompé par mon coeur qui trouve le retour à l'horaire sportif plus ardu. J'en ai même dépassé l'escalier central pour remonter au parlement et ai relevé le défi de dépasser l'objectif du 5 kilo pour faire la boucle complète des deux ponts.

Alors les deux ponts conquis, la semaine prochaine, une autre boucle sera dédié à accélérer un peu le rythme pour couper les 3 minutes de trop. Puis ensuite l'autre pont sera rajouté pour obtenir un 7 kilos en 45 minutes.

Ah oui, j'ai manqué l'escalier parce que j'étais poussée à vive allure par ceux-ci, comme à une autre époque au Bahut: The Offspring - Come out and play (Keep 'em seperated)

mercredi 9 septembre 2009

Rien ne peut m'arrêter, de nouveau

20 min en R2 pour un petit total 2,82 kilos

Ça fait mal, ça fait vraiment mal. Après trois accouchements, je me disais que ça ne pouvais pas être si pire. Qu'on se le tienne pour dit, quand une femme montre sa peau épilée au laser et heureuse du succès de cet investissement, il faut la féliciter et non la trouver snob. Reste que ça ne pouvait pas m'arrêter maintenant que je suis de retour dans ma tour de verre alors dès ce premier lunch je me suis précipitée.

Les conditions extérieures étaient parfaites: soleil radieux, température agréable, touristes disparus. Les conditions intérieures aussi: au plan un 30 minutes puisque je n'avais pas enfilé mes runnings depuis 3 semaines, un sourire au lèvre et la tête dans les nuages. Les conditions physiques.. relire le premier paragraphe.

À peine le trajet entamé que je sentais déjà l'effet monter en moi: mon fix. En descendant les écluses, j'ai eu envie de me précité dans ce miroir carré. Aux nouvelles: les bernaches ne sont plus derrière le parlement (fin du constat - sont-elles reparties vers le sud ou un chasseur a-t-il décidé lors de la dernière pleine lune de sacrifier leur sang pour le dîner du lendemain?), la petite chute perd de son rythme et on peut en admirer le fond rocheux, puis l'escalier des archives a toujours cent marches.

Tout de même, ce fut court, trop court pour mes besoins, pour mes objectifs mais ÇA FAIT MAL!

Arrivée au haut des marches, de retour au pieds des tours, le contraste de la nature contre le centre-ville est toujours aussi magnifique et paisible à mes yeux. Est-ce que j'ai déjà dis que j'adore cette région?

Dans mes oreilles, dans les escaliers de granite, un beat, des paroles, un tout qui me fais atteindre une vitesse digne de Road runner, Bip Bip!



vendredi 4 septembre 2009

des kilos passés au blender (sic)

7 kilos à se faire traîner par un toutou dans le bois.

Une dizaine de jours ont passé depuis mon dernier message. Des kilos il y a eu mais kilos qui ne demandaient pas trop d'effort à mes poumons. Mon rhume a dégénéré, mes bronches ont été durement touchées. J'ai passé des nuit à tousser à en réveiller mes voisins. J'ai passé 2 litres de jus de citron et 1 gros pot de miel, sans compte l'haleine d'ail afin de prémunir mon système immunitaire de défenses contre la possible grippe. Et directement lié, je sens que mon coeur a perdu de son endurance. J'ai perdu du poids, de la masse musculaire, malheureusement. Pour marcher, l'endurance y est toujours. C'est au mur du 15 minutes, puis du 40 minutes, que l'impact se fera probablement sentir mais.. au mur nous le traverserons!

En détail, j'ai fais plus d'une dizaine de kilos dans mon kayak entre mères encore trop jeune pour les cheveux courts, au coucher du soleil, p'tite frette entre les cuisses pour dissiper le stress qui nous habitaient avec cette autre rentrée scolaire. Aussi, mes bras ont étendu plus de 0,50 kilo carré de ciment, en demandant à mes abdos de soutenir mon dos. J'ai parcouru des quartiers sur les 4 roues de mon bolide en prévision de la rentrée puis j'en ai aussi profiter pour sortir mes 2 x 4 roues de mon coffre ici et là pour quelques kilos à patins à roues alignés, question de me dorer la peau durant ces deux magnifiques semaines ensoleillées et tellement clémentes.

Il n'y a pas de prévision disponible pour le week-end. C'est l'événement Grosses Ballounes en ville, tout à côté. Ça implique beaucoup de marche dans la foule. Ok, ça ne marche pas vite une foule mais ça fait suer! Marid, c'est le retour au boulot ainsi que le retour au gym, yééé! J'ai vraiment hâte, et de là, je pourrai tester mes capacités à la course, ainsi que de reconsidérer ma participation au Marathon de Montréal, maintenant que j'ai eu ma leçon...

Sur ceci, moi j'ai envie de me faire aller les hanches sur un rythme ensoleillé et aux paroles qui me guident, encore à moitié habillée dans mon salon ce matin...


lundi 24 août 2009

time out

Une série de malheurs financiers s'abbat sur moi depuis quelques semaines. Question de chiffrer la chose, en quelques jours, j'ai jeté par la fenêtre, en frais divers mais dont je ne retire rien, un peu plus de 200$, excluant la valeur de la caméra digitale perdue en vacance. Ça peut paraître peu mais à mes yeux c'est une perte de contrôle de ma part sur cette argent. Je travaille fort pour mon salaire, fort aussi pour générer l'épargne annuelle familiale ainsi que les dépenses que je peux consacrer à mes loisirs, après avoir nourri et logé mes oisillions.

Alors, la planificatrice financière en moi se doit de réajuster le budget de dépense, puisque les revenus sont moindre au mois d'août. Et il m'importe de rapprocher les produits et les charges dans le mois, ou le trimestre à tout le moins. Alors première coupure: le marathon de Montréal. un calcul vite vite: 45$ d'inscription, 50$ d'essence pour la route et 40$ de frais de désaltération suite à celui-ci pour un total de 135$. Il reste 5 jours pour revenir sur cette décision mais je crois bien qu'elle sera finale, mes autres dépenses imprévues noyant mon moral dans le regret de ne pas m'être mieux informée avant de procédée et la tristesse d'avoir eu la tête ailleurs et manquée de rigueur. D'un autre côté, je crois fortement au principe par lequel la punition imposée nous apprend la leçon. Et celle-ci, me privée de mes loisirs, me fais apprendre encore plus intensément!

Il y a aussi une seconde coupure, celle que je m'impose depuis plusieurs moi déjà: ma garde robe personnelle n'augmentera pas de volume dans les prochains mois encore. Mais peu importe, il y aura toujours des ventes et mes hanches fondent encore tout doucement ;)

dimanche 23 août 2009

de retour

4 kilos en R1, de peine et de misère

J'aurai pu en faire 10! Je suis allé au Lac, mon endroit favori pour des longues distances. Mais il était déjà midi, 28 degré plus humidex, et la panique du retour à l'entraînement s'est emparée de moi. Le mental n'y était plus, je me suis laissé tombée.

En plus, avant de partir, je ne trouvais pas une des deux pièces composant mon iRun, me permettant de recueillir les statistiques de ma course sur mon iPod. Ok, c'était quelque peu de cheap de chercher celle-ci alors qu'elle n'est plus requise si j'utilise mon iPhone. Alors je me suis résolu à utiliser mon iPhone qui, intégrant un GPS en plus, est encore plus précis. C'est juste que - je sens que je rougi - j'ai rarement envie d'utiliser immédiatement mes nouveaux jouets. Pourquoi, sais pas! C'est juste ainsi. Je prends la chose entre mes mains, me dois de la découvrir, de réaliser qu'elle m'appartient maintenant et puis go, là j'embarque. Le iPhone, je vais être vraiment prête demain, après avoir finaliser mon entente avec les castors et être entièrement avec lui!

Mais on s'en fou, pas vrai? La seule chose qui intéresserait un être humain normalement constitué est de savoir comment ce fût, technologiquement parlant, le iRun intégré, pas vrai? Bien, c'est parfait, les options, les possibilités sont les mêmes, iTune transmet tout au site web de Nike+ et le iPhone n'est pas plus pesant dans ma poche à mp3, et les données sont recueillis de façon encore plus précise grâce au GPS du calcul ma position à tout moment. Alors c'est un 10 sur 10.

Je ne suis juste pas aussi gadget que j'en ai l'air. Des kilos sur terre, sur eau, dans ma tête, c'est ce qui me rend heureuse.


lundi 17 août 2009

entre deux orages

10 kilos dans les cuisses et les fessiers bébé!

Humidité, smog, gros steak sur le bbq, tous des éléments à procrire avant ou au moment de l'entraînement. Par contre, fallait bien se relancer, recommencer en quelque part. J'ai hésité. Kayak? Non, trop risqué sur l'eau. Vélo? Non, pas assez forçant, trop une ballade. Roller? Tien, eux, ils n'ont pas eu beaucoup l'occasion de sentir l'odeur de mes pieds cet été. Direction le lac du casino, en boucle.

J'ai emprunté les sentiers suivant la rivière. On observait les effets de la tempête ayant frappée à l'heure du souper: des branches et des feuilles mouillées jonchaient le sol. Ce sont deux éléments sur lequel il est fortement déconseillé de rouler, surtout sur des poussées en montant.

C'était toujours humide et collant. Le soleil s'est doucement couché sur la cime des arbres. Ma tête étaient plutôt vide, concentrée à éviter les obstacles à une pratique sans blessure. Je prenais confiance, vitesse, plaisirs. Mes fesses ont durcis doucement et ma peau s'est recouverte d'une bruine. C'est le moment que je préfère, le point culminant ou l'effort fait place à la satisfaction d'avoir accomplie, rencontrée son objectif.

De retour à ma voiture, il faut croire que mon odeur corporelle était agréable pour les maringouins, qui pendant le 3 minutes du retrait de mes patins, m'ont dévoré les mollets et le cou. J'y goûte vraiment sur ce plan cet été. Je vais même littéralement en garder des cicatrices sur une jambe.. comme si les signes de l'âge ne suffisaient pas!

Un échec lamentable dans mon alimentation depuis quelques semaines est ma consommation d'eau. Bien sûr qu'au moment de l'entraînement, il m'est aisé de la maintenir adéquatement. C'est durant le reste du temps, entre les entraînements que c'est la panne sèche: je n'ai aucune envie, je suis incapable de consommer mes 2-3 litres d'eau par jour. Oui, je pourrais l'aromatiser mais je ne veux pas créer cette habitude, je veux juste retrouver la mienne et ce sans effort. Donc, en situation d'échec, j'y met un effort alors..

..une gorgée à la vôtre!


retour de voyage

Beaucoup de kilos en M5.

Non, ce n'est pas un rythme, ni une une BMW M5. Ça signifie pour moi en Mazda 5. Et aussi comme 5 membres de la même famille, avec tout ce qu'il faut pour le camping, dans le même espace fermé. Donc, c'est plutôt ma patience et mon amour pour ma vie familiale que j'ai entraîné dans la dernière semaine.

L'entraînement est réussi, on est tous revenu, je n'en ai pas fais descendre un(e) sur l'accotement pour lui donner une leçon de vie. Par contre, j'ai choisi de mettre mon entraînement personnel de côté pour cette semaine. Oui, bon, n'y avait même pas de place pour une paire d'espadrille supplémentaire, je l'avoue!

Dans les magazines, on dit qu'il est facile de planifier son entraînement même lorsque loin de la maison. Oui, c'est possible, mais pour moi ce n'était pas une obligation. J'ai préféré conservé mon énergie pour mes journées en excursion, comme l'aller-retour au sommet du Mont Dorr du parc national d'Acadia, environs 1 300 pieds en montée par escalier et escalade sur 1,5 mile. Une randonnée de 2h30 sans les pauses, exécutée par tous, même monsieur 5 ans, probablement un des rare de son âge à atteindre ce sommet. Malheureusement, ni aura pas de photo malgré la joies des enfants gravés sur la carte SD, ayant personnellement gaffée en oubliant ma Canon sur le toit de la M5, en tentant de lui trouver un petit trou dans le fouilli de l'habitacle, lors d'un arrêt souvenir sur le bord de la 3.

Une leçon pour moi: ne rien déposer de précieux sur le toit de ma voiture. Une leçon pour eux, les souvenirs, c'est dans l'âme qu'il se logent.

Ce à quoi ressemblent mes photos ...



dimanche 9 août 2009

à mon pas à moi

7 kilos en R1

Un petit pas, un à la fois. Doucement, p'tit train est allé loin ce matin. C'était gris et pas chaud. Un temps parfait pour courir. C'était humide, ça nettoie le corps de ses toxines. Mon corps en avait bien besoin.

Tout au long du parcours, en évitant les bosses et les racines, je pensais à mes amis. Puis parfois des fleurs sauvages arrêtaient mon regard. J'y associais l'idée en tête et leur la laissait. J'ai fais le trajet dans ma bulle, et à un rythme si composé d'un pas à l'autre, sans rencontrer mon mur à 13 minutes. J'étais en totale introspection, seule avec mon âme. Je blâme par contre un peu les paroles des chansons de Linkin Park, qui aide ma réflexion vers mon centre personnel.

Malgré que ma vie semble au beau fixe, je réalise que je dois encore parfois me battre contre mes humeurs que j'ai la mauvaise tendance à qualifier d'hormonales. Par contre, plus récemment, je réalise bien que celle-ci ne peuvent pas m'habiter pour d'aussi longues périodes. Oui, j'ai les idées plus grises, de la difficulté à gérer les échecs ou les longs passages à vide. Ce soir, en écrivant ceci, j'ai les yeux qui me chauffent. Pourtant, cette semaine qui débute va me demander beaucoup de contrôle sur ma personne, d'être armée de patience et de sourire, de m'éloigner de moi. D'ailleurs, en courant, seule, je me suis demandé si je n'étais pas un peu égoïste dans ma façon d'aborder certains de mes rôles de vie, un peu comme je suis égoïste dans la gestion de mon horaire quotidien pour arriver à prendre ces moments pour courir, seule, à mon pas à moi.

Easier to run...

samedi 8 août 2009

lendemain de veille

0,05 kilo dans l'eau, en étirant...

Vérité: une soirée qui a dérapée. Conséquence: impensable de courir plus de 5 mètres avec l'état dans lequel est mon estomac ainsi que mon oesophage. C'est une défaite pour moi. Pas que je sois trop amochée, puisque j'ai tout de même pris mon courage à deux mains et j'ai fais plusieurs longueur de brasse de piscine, dans la cours familiale. Et vraiment, la seule chose qui m'a empêché de m'y plonger à fond, c'est le maigre 68*F de l'eau. J'en ai encore d'ailleurs les orteils mauves, glacée. Puis autrement, la seule chose qui m'ai vraiment pousser à m'y glisser, sauf la tête question de ne pas me geler le cerveau, c'est l'effet revigorant anticipé du froid de l'eau. Conclusion: c'est tout moi ces antipodes!

jeudi 6 août 2009

Changer de paysage

7 kilos le vent dans 'face

Test numéro 2, en vacances hors de chez moi. Il y a ce petit bijou de parcours plat, sauf pour un des deux ponts, qui offre une boucle de 7 kilos à partir de chez mes parents. Plat, l'ai-je mentionné? C'est bien différent puisque mes parcours quotidiens puisque ceux-ci sont plutôt du genre monte-descend, ce qui travaille les muscles et le coeur différemment.

Par bout, je pensais ne pas réussir, en partie à cause du vent de face chaud et pesant. Puis mon genou gauche, le bon vieux faiseur de trouble, s'est réveillé du mauvais pied. Et là, déclic dans ma tête, c'est ma hanche gauche qui parfois de réveille en douleur. Bingo. Bonne nouvelle par contre, pas de douleur cette semaine, malgré deux bonnes courses. J'ai bien quelques élancements, bien entendu, ne faut pas demander au corps de se guérir en quelques jours.

En finissant, sur les derniers 2 kilos, alors que les endorphines me permettaient de voler, d'alléger l'effort. Par contre, le départ matinal, les idées noirs et les muscles qui se révoltaient de mes ambitions étaient tous contre moi. Je ne pensais pouvoir atteindre mon objectif du jour et cet état d'esprit, cette drogue secrète du coureur. Oui, ce n'est pas une légende urbaine. Non, ce n'est pas toujours atteingnable, c'est comme l'orgasme chez la femme, faut travailler fort pour y arriver plus facilement. Mais une fois qu'on a connu.... :)

Je ne sais pas pour quoi, mais cette dernière phrase me donne envie de cette musique, chanson qui est d'ailleurs des ma liste iJog.


mardi 4 août 2009

Première tirade du matin

45 minutes en R1

C'était le premier matin (hier, lundi en fait) où je testais vraiment ma passion pour la course. Le défi, pendant les 5 prochaines semaines est d'aller courir avant 8 heure le matin, puisque mes journées seront consacrées à mes enfants et à leurs faire vivre un autre été merveilleux de leur courte enfance.

Le hic, c'est que le café est primordial. Puis ensuite, je suis rapidement étourdie pas mes tâches ménagères que j'aime bien réglé tôt le matin. Me faut penser à moi, d'abord. Les enfants déjeuneront une heure plus tard. Après tout, le grille-pain, ce n'est pas sorcier à faire fonctionner.

J'ai fini par partir. Et le parcours planifié est frais et ombragé. Soleil ou pluie, celui-ci ne sera jamais une défaite. Puis je suis équipée, puis j'ai ma liberté jusqu'à 9 heure, puis puis puis... pas de défaite donc. Je dois maintenant le refaire, mercredi (demain), mais à Montréal cette fois. C'est un autre test, poursuivre même pendant une absence prolongée de la maison.

Je ne suis pas très matinale, fait important à spécifier ici. Mais j'ai une tête de cochon en ce moment. Mes objectifs, je les défonce un à la fois depuis un an. Et le secret est là, un à la fois, un jour, une tâche, un kilo.

jeudi 30 juillet 2009

testé

8 kilos à me chauffer la couenne sous le soleil, dans le vent.

Après trois jours de repos, d'éviter les chocs en échange d'appliquer la glace quelques fois par jour, j'ai choisi ce magnifique midi à la brise de printemps pour tester ma hanche. Au moment d'écrire ces lignes, je suis fatiguée mais bonne nouvelle, ma hanche tient le coup! Donc le 10 kilos demeure l'objectif raisonnable sur lequel me concentrer. Je ne peux pas à ce moment, cette été, augmenter la cadence au delà. Tant pis, tant mieux, il y aura plus de temps pour le kayak, les vélos et le tennis en famille.

J'ai croisé peu de coureurs ce midi. Vrai que la période des congés avec salaire différé bat son plein en ville. S'il reste un employés sur trois entre le 15 juillet et le 15 août, c'est beau. La majorité des divisions fonctionnent à un vraiment bas régime. Par contre, peut-être par ceux qui restent, l'atmosphère est plus sain, plus joyeux, moins de commentaires négatifs sur la job ou le voisin de cubicule.

Mon tour approche, 6.5 heures. Et pour souligner, je vais ensuite passer quelques heures avec mon styliste joyeux. Puis ensuite, je vais exhiber ses talents en ville, avec les filles, pour souligner l'événement du week-end. Qui peut mieux me comprendre qu'elles en ce moment d'ailleurs?!

Maintenir l'entraînement à la course sera d'une logistique plus complexe à partir de la semaine prochaine. Je vais devoir me lever tôt le matin, m'entraîner vers 7 heure. J'aurai l'avantage de le faire à jeûn et aux chants des oiseaux! De plus, j'espère pouvoir passer beaucoup de temps à Laval lors de la première et troisième semaine de vacances. Puis j'espère ajouter plusieurs kilos à mes patins à roues alignées, question de maintenir mon agilité pour l'hiver à venir sur la glace. Avec les mollets dont je ne cesse de faire durcir le muscle, la prochaine saison de milf sur glace en sera encore une de développement de mes sauts. Par contre, à mon âge, va me falloir envisager la retraite des sauts, me convertir entièrement aux danses. Et pour ça, un partenaire serait le nirvana. Des volontaires en patins noirs?

Je sais, je pense à la glace, au froid, et même si c'est celui d'un aréna, c'est interdit maintenant que l'été se pointe enfin le bout du nez!

ne me voler pas mon soleil! Pour mon gars, version Kanye West


mercredi 29 juillet 2009

mégas orages

1 kilo à tourner les pédales avec mes pieds

..puis à regarder un orage monstrueux s'abattre sur la ville. Le spectacle de désolation était joli plus que terrorisant. Les tours de verres n'ont pas sourcillées, seul les drapeaux ont fait voir leur couleurs à grands coups de battements de tissus détrempés. J'avais un léger sourire, rien ne m'aurait fait cesser de pédaler. Même le système d'alarme de l'hotel s'est mis de la partie mais moi, j'étais à l'aise dans ce chaos, j'étais seule dans mon monde, comme depuis ce matin, comme depuis quelques jours.

Je voudrais bien m'entraîner plus fort mais je suis presqu'au repos forcé par la nature, par les orages et l'humidité qui sévit à l'extérieur de mon corps, ma les douleurs à ma hanche gauche qui m'empoisonne l'intérieur. Puis j'ai quand même sué. C'est le meilleur moment de mes entrainements, celui ou des goutelettes commencent à se défaire de mes pores, à perler sur ma peau chaude, dorée. Yep, j'ai un teint magnifique, sur les bras et le cou, gracieuseté de cette eau salé qu'évacue mon corps à l'entraînement sous les quelques rayons de soleil. Juste à y déposer mon regard, j'en ai des frissons de fierté.

Alors comme deux plus deux égale quatre, sans mes endorphines ni de couleur dans ma vie, je ne sens nulle. Puis pour ajouter à la racine carré, mon anniversaire en est un marquant: celui me propulsant officiellement vers la quarantaine. Point.

lundi 27 juillet 2009

Comme sur le dos d'un canard

5 kilos en R2

Je n'ai jamais vu autant d'habits bleus marin et cravates assorties au pieds carrés. J'en était tout émoustillée jusqu'à ce que je lise leurs badges... entraînement des nouveaux candidats du parti conservateur. Je suis moins friantes de leur affiliation politique donc moins allumée par ces épaules bien carrées. Je me suis donc changée à toute vitesse pour échapper à ce regroupement pour lequel semble-t-il qu'il soit préférable de faire plus de 5 pieds 9 pour en faire parti sans torticoli.

Une fois dehors, mes lunettes ont effrayées le soleil. Puis au coin de la Librairie, le vent s'est levé et le Musée de la guerre a découvert son armement: 2 énormes nuages sombres. Je leur ai tourné le dos avec mon optimiste légendaire mais les gouttes de pluie ont commencées à me mitrailler doucement puis... puis l'attaque, la frappe, celle qui déterminera le vainqueur. J'approxime: 5 millimètres en 10 minutes. Pour me consoler, je me disais que j'avais besoin d'un shampooing de toute façon puis que mes vêtements sont conçu pour éloigner l'humidité de ma peau donc le déluge ne me ferait pas rebrousser chemin.

J'ai vaincu l'ennemi, j'arrivais au second pont en ayant parcouru les 2 kilos sans voir au travers mes vitres oculaires. Mais le pont suivant, il est tout en métal, et j'ai le malheur de laisser voir à l'ennemi ma frousse de traverser celui-ci sous la foudre. L'ennemi a frappé, deux grandes éclairs: katchow katchow badabooooum badaboooom. J'ai regardé le toit et les tourelles de cuivre du Château Laurier en me remémorant mes cours de physique et chimie - le cuivre, s'est un conducteur électrique. Et j'ai couru, j'ai poussé, j'ai de mes pieds trouvé toutes les flaques d'eau, j'ai foncé et le soleil a senti ma force pour de nouveau briller, pour pousser ce qui restait de noir.

Sauf que mes vêtements ne peuvent rien contre le soleil puissant qui réchauffe les goutelettes dont je suis couverte. Pour le dernier kilo, je crois que ma température corporelle a atteint les 40 degrés. Et puis les touristes sur la Colline me regardait de leurs grands yeux bridés incrédules. Bien quoi? Je n'étais sûrement pas pour m'abriter et chiâler contre la météo. Je n'ai qu'une heure de lunch, qu'un mois de juillet et qu'un dernier lundi avant mes 35 ans donc pas de faire la statut devant un peu d'eau.

Ma persévérance a été félicitée, par un ancien ministre qui a légèrement sourcillé quand je me suis présenté de mon prénom, après avoir discuté conditions climatiques et positivisme quelques minutes en attendant l'ascenceur. Il n'avait pas son veston lui, ni même sa cravate. Il préfère probablement la jouer réservée avec les femmes maintenant... :))

run thru the water, en musique