mercredi 25 novembre 2009

trois prises, retirée

o kilos mais à bout de souffle

À bout de mon rouleau, en manque de patience, de compréhension. Je blâme 3 jours d'abstinence sportive pour m'avoir poussé à cette état, en être arrivée là. L'élastique de ma patience, de ma tolérance, je le teste beaucoup depuis quelques semaines. Et il résiste, grâce au heures que je peux me consacrer à moi, à mes loisirs, mes plaisirs. Évidemment qu'en fin de session, avec le calendrier qui va bientôt me rapeller que c'est le mois de Noël, je ne redeviens pas souriante et zen en un claquement de doigt, ou de fesse.

Mais ce soir, j'en ai retirée mon grand dans sa chambre. Tant pis pour les devoirs, les leçons, tous dûs pour demain. Tant pis pour les crochets, la retenues, les travaux supplémentaires du week-end, tout ce dont il sera punit. Faut apprendre à vivre avec les conséquences pas chouettes. J'ai beaucoup donné depuis un mois, spécialement à lui. Ne fallait pas tester l'élasticité de maman. Super maman, pour être, elle demande paix et respect. Je me consacre beaucoup à son avenir, pour son avenir, pour lui, envers et contre tous ceux qui nous disent de ne pas s'inquiéter, qu'il est normal. J'ai maintenant les résultats, la preuve incriminante, les explications de ses comportements. Maintenant, on s'enligne sur l'avenir. Tout de même, aujourd'hui, je suis à bout de souffle. Et avec tous ces tests, lui aussi. Kapow l'élastique.

Bien sûr que sa soeur a ajouté son électricité à cet orage. Bien sûr que son petit frère est devenu fantômatique pour se protéger des cris qui l'apeurent. Bien sûr que chacun a fini en retrait. Bien sûr que mes larmes ont couvert mes joues et que les regrets ont épassi le lot déjà sur ma conscience. Bien sûr que tous sommes allé au lit en se serrant fort, en se couvrant de baisers et de câlins, en reniflant les excuses et les mots d'amour infini. Il reste cela, restera toujours cela, un amour infini, indéfinissable, entre une mère et ses enfants. Dommage que cette infinité, cette garantie, ne soit pas applicable à l'amour entre le père et la mère.

Demain est un autre jour. Demain on peut tout recommencer, lui, moi, eux, nous. Demain j'irai courir.

1 commentaire:

  1. Ca me rapelle les colères de ma mère, qui finissaient également dans des océans de câlins.
    Je lui reconnaissais son droit d'être "à bout"!

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