vendredi 30 octobre 2009

en milieu de nuit

0 kilo, juste un moment d'insomnie

C'est la deuxième nuit d'insomnie que j'amorce. C'est dû à la médication pour le rhume. En plus de ne pas me décongestionner plus de 15 minutes, ça me fait les même effet que n'importe quel speed. J'ai des envies de rush d'adrénaline, de courir sans limite cardiaque, de faire des acrobaties sans me casser des os, de baiser la nuit entière l'équipe de foot, jusqu'à ce que mort de fatigue, le sommeil me vole enfin.

D'un autre côté, mes lectures avancent. Là, je suis dans pourquoi l'État fait un budget, pourquoi certains politiciens ont ambitionné de la théorie de Keynes, pourquoi on peut faire dire ce qu'on veut, à tout et rien, en science politique et sociale. Et tout ce que j'en retiens, cyniquement, c'est que dans la réalité, tout est politisé, orienté en vue de la prochaine élection. Il y a dans les livres, la théorie, et dans la vie.. do as I say, not as I do.

Je pourrais m'installer devant la télé plutôt que l'ordi, question de ne pas commencer à lire une centaine de blogue. Mais les images, pour moi, n'arrivent pas à la chevilles de mots. Alors je pourrais attraper un des livres entamés sur ma table de chevet mais ils ont tous un côté érotique ou pervers et à cette heure, avec mes yeux creux, le mieux que je pourrais en tirer c'est de m'exciter assez pour me retrouver ensuite sur le net, dans un chat room douteux. Non, juste d'y penser me fait passer l'envie de sexe.. been there, done that.

Je me suis déjà fais des dizaines de scénarios depuis 22hr, j'ai eu chaud au travers ceux-ci, au delà de ma fièvre. Je pourrais laisser aller mes doigts sur le clavier, puis de nouveau sur moi, mais ça n'a plus le goût sucré, comme du trop réchauffé. Il y a un trou, au milieu de la nuit. Mon petit bonheur ne suffit pas.. I demand euphoria.



mercredi 28 octobre 2009

c'était hier

6 kilos en R1, sous les 45 minutes

C'était hier midi, sous une faible averse. J'y vais, je n'y vais pas, j'ai hésité. Mon ami, lui a choké. Au fond, je manquais peut-être de confiance dans la voix, en moi, au téléphone. J'ai toujours l'impression de ralentir ceux qui m'accompagne parfois. N'étant pas grande, ni marathonienne, je cours en moyenne le kilo en 7 min 10, ce qui n'est pas très rapide pour un coureur de demi-marathon. Alors il a plutôt choisi de ne pas m'imposer cette pression. J'y suis allé, seule.

Le paysage était un peu gris, surtout avec le canal vide, ou pataugent bien quelques canards solitaires. Puis je me suis perdue, pour cause de ne pas connaître chaque petite traverse, chaque embranchement de piste cyclable, encore. Puis j'avais eu un court sms le matin qui n'avait qu'ajouter, par l'absence de l'auteur de celui-ci, du gris à ma journée. Tout compte fait, c'est un café avec un ami qu'il me fallait, pas des kilos sous la pluie.

Mais là est la magie de la course. Au fil des enjambées, j'ai compris: ces quelques caractères sur mon écran au bon moment m'ont aussi rappelé au présent, dans aujourd'hui. Parce que c'est aujourd'hui que je vis, mais aussi qu'il y a demain, le futur, le destin. Alors que j'avais froid de bras aujourd'hui, demain me donnera peut-être ce que je désire.

Mon après-midi fut beaucoup plus ensoleillée.


dimanche 25 octobre 2009

il faut une routine

5 kilos en R1, en suivant la ligne pointillée jaune

C'est officiel, le dimanche, il y a maintenant une routine: une course avant le lunch. Il me fallait l'établir. Mon horaire actuel pertube mon corps: je suis fatigué, physiquement et mentalement. je dois alors sauter, prendre plus de jour de repos en semaine. Alors dimanche devient un jour d'entraînement.

De toute façon, la saison de ski est à nos portes (non?). Et les samedis y seront dédié, puis les dimanches se transformeront en une course contre la montre pour de l'épicerie, les lessives et les relations sociales se fassent. Et la saison de ski, a en introduction, noël, qui lui a en introduction la semaine de vacances familiales sur une plage de sable blanc, qui elle a en introduction une période de 6 à 8 semaines d'économies financières mais aussi d'entraînement intensif... c'est donc un départ, dans 8 semaines. GO!

J'ai couru là dessus, btw.

mercredi 21 octobre 2009

un bonus

8 kilos en une heure, pile

Ça faisait déjà une semaine que j'étudiais les cartes routières. Celles-ci n'indiquent pas tous ses détours, raccourcies, chemins étroits ou écluses par lesquelles j'aime passer en warp zone, un peu comme Super Mario. Puis lundi, c'était trop beau, top parfait, hot, le paradis du coureur alors je me suis lancé.

J'étais vraiment dans le mood, dans ma bulle. Après 1 kilo, je passais au dessus des chutes, avec un petit pincement au coeur d'il y a 13 ans, à cet endroit (j'vieillis, c'est ça le pincement). Puis j'ai ensuite suivi la promenade. Le Canal est presqu'entièrement drainé. C'était comme dans Alice au pays des merveilles d'y voir patauger mouettes et canards à la recherche de long vers. Puis les feuilles dans ce coin de la ville sont toutes dignes du drapeau: de ces rouges feux et orangés brûlants. Y foncer à toute vitesse, traîner un peu les orteils, je m'amusais à jouer l'enfant.

Puis je me suis retrouvé dans une foule d'ado début vingtaine (donc certains devraient ce mettre à la course pour pouvoir porter le jeans slim) aux abords du campus universitaire. Puis c'est là que dans mes oreilles j'ai entendu: 5 kilos, vous avez atteint votre objectif. Déjà, shit, me fallait retourner sur mes pas!

Seul hic, le train léger, qui coupe maintenant le campus. Avant d'arriver à trouver un corridor pour le traverser que déjà j'avais du faire du sur place devant deux panneaux de plans. Par fort pour la fille qui a un gps dans le cul (c'est une image qualificative, bien sûr), et au bras (c'est un fait indéniable - iPhone 3gs). Puis dans ce casse-tête, j'avais repris la direction du Canal plutôt que la Rivière, qui en moins de deux kilos m'aurait ramenée au bureau.

Alors après quelques centaines de mètres courir dans l'herbes longues (j'ai eu des souvenirs de golf à ce moment précis...), puis traversé un ruisseau sur un pont improvisé et enjambés un garde-fou de route trop haut pour mes jambes (mi-octobre, le métal est froid entre les cuisses, qu'on se le tienne pour dit) et me prenant pour une coureuse de X-running, j'ai finalement regagné la berge de la rivière, que j'ai remonté jusqu'aux chutes du départ. Au poignet gauche, exactement 59:50, au biceps droit, 8,01 kilos. Bonus.

Inutile de préciser que je fis une arrivée triomphante à la douche, un sourire aux lèvres pour cette belle et longue course, avec une bonne allure cardiaque et un bon rythme et sans aucune pensée négative devant l'effort: magic!

Ben non, je ne cours pas sur du Crazy Frog... le crapaud me fait juste penser à moi, courant (autour de 2min22).



dimanche 18 octobre 2009

en selle

du P7, 3 kilos sur la 30 puis 7 kilos par la 1, direction Keogan

Je n'enfourche pas mon vélo de montagne régulièrement. Je devrais même plutôt dire que selon moi, le vélo de montagne, ce n'est fait que pour une saison. Alors que les feuilles sont tout autant au sol que sur les branches, la routine change. Je passerais mes journées à me blesser le fessier, à lui faire absorber quelques roches et racines du Parc.

Ce samedi fut probablement LE week-end de ma courte saison alors. Le froid, en bougeant, c'est un expectorant à poumons. Le soleil, alors qu'on le manque tant au levée, c'est des vitamines pour la grosse semaine à venir. D'un autre côté, j'ai pensé un moment y laisser mon souffle et toute mes énergies... C'est ce qui arrive quand tu veux tout faire. Autrement dit, on ne peut maîtriser des centaines de choses à la fois. Alors quand il s'agit de changer les deux dérailleurs, au moment opportun, tout en contournant les roches en mauvaise position, dans une montée un peu plus prononcée et que les feuilles rouges au sol se mettent aussi de la partie, ça donne parfois un son de chaîne suivi d'un patoi volumineux à en faire fuir les ours bruns. C'est ainsi, en mélangeant ma gauche de ma droit dans le jargon du cycliste, que mon coeur a battu la chamade sans contrôle, des hauts rapides avec des arrêts abruptes, que l'heure passée dans la trail m'a presque fait défilé ma vie devant les yeux.

Ok, non, j'exagère. Je ne pensais pas mourir, juste ne pas atteindre mon objectif, ce qui, coordonné au symptôme actuel, purement féminin, qui m'assaille m'aurait mis de très mauvaise humeur et en plus d'abaisser mon estime personnelle en double (maudit symptôme).

J'ai réalisé que malgré la qualité de mon vélo, celui-ci n'est plus d'actualité, pour cause de V-break plutôt que de freins à disque... est-ce que je viens de me créer un besoin, moi, là? Non, non, 3 fois par ans, sur dix ans, moins 3 automnes enceinte et 3 autres en couche, ça ne lui fait pas beaucoup de kilomètre au compteur. Ça fait alors un peu comme ma voiture, ou même mon minois, ça fait qu'on ne lui donne pas son âge! Alors... qu'est-ce que je pourrais bien faire de l'argent ainsi économisée? Une caméra, question d'en faire plus comme ceci:

Ahhh ben fuck, le format .mov de mon iPhone ne peut être uploadé ici ou sur YT....

jeudi 15 octobre 2009

ressentir ses buts

3 kilos mercredi, puis 4 kilos jeudi

Pas facile, le nouvel environnement de course...
Et combiné à une météo grise et intensément froide...
Puis s'adapter, boire toute ces informations, au nouveau boulot...
Mais les devoirs, les lectures en vue du cours ne se font pas pour autant absent...

Extrait de la conclusion de: Du cynisme au désabusement organisationnel: le nouveau management public en tant que facteur de confusion de Christian Rouillard
Comme l’explique l’interprétation critique des pages précédentes, les grands textes managériels de construction identitaire et d’orientation symbolique dans l’administration publique fédérale du Canada, influencés par le nouveau management public, ne créent pas de nouveaux espaces d’empouvoirement ; ils participent au contraire à l’assujettissement des participants à l’exercice asymétrique du pouvoir ainsi qu’à la cristallisation du principe de la hiérarchie dans le contexte bureaucratique. Non seulement le mouvement du nouveau management public n’atteint-il pas sa prétention d’être une source de mobilisation collective, mais encore est-il, par-delà la marginalisation et l’exclusion implicites qui l’accompagnent, un facteur de confusion qui participe à la construction et à la diffusion progressive, mais soutenue, d’une culture organisationnelle de désabusement.


On pourrait croire à des copier-coller sans queue ni tête. J'ai beau lire et relire, les phrases ne veulent rien dire de concret. Et pourtant, c'est mon dada, un domaine d'étude que j'affectionne assez pour y consacrer plusieurs heures par semaines, pendant les quelques années à venir. Sauf que.
Sauf que ça résume bien le cadre de mon nouveau boulot. Alors je peux sentir les mots. Je peux exprimer mon quotidien actuel, en le comparant avec le précédent, de la semaine dernière. Ce sont des lectures arides, et encore plus avec la fatigue qui a pris le contrôle de mon corps cette semaine. Et par de même, au niveau de ma personnalité professionnelle, ce sont d'autres forces et compétences qui prennent la pôle position dans mon quotidien. Maintenant, mon leadership et mon sens de l'organisation sont dominant, alors que mes capacités d'analyse technique et mon haut niveau de service à la clientèle est relégué à l'arrière-plan. Et c'est ainsi que j'en reviens à la base, ma source: n'était-ce pas là le but de cet exercice, mon objectif personnel de ce changement?

C'est donc tout un changement de parcours. Ça me vide au quotidien, de les écouter pour décider, de tout assimiler à la vitesse de l'éclair pour répondre à leurs besoins, de les assujettir à ma gestion, eux déjà désabusé. Tout de même je ne jette pas la serviette, je cherche mon chemin, mon 5 kilos idéal pour tout oublier ceci chaque midi.

En musique, je suis tombé sur ce remake d'un compositeur prolifique et mal aimé. Je me suis souvent associée à la petit corvette rouge, encore plus ces jours-ci.


samedi 10 octobre 2009

le maire a tout de même rempli ses promesses

2 kilos au rythme des enfants

J'ai retrouvé mes passeports, donc sauvé nos vacances de noël et du même coup atteint mon objectif du week-end. Puis la lessive va bon train. Mais les enfants, même avec leur amis, sont accroc à toutes les télécommandes. Tu réussis à leur faire lâcher le net pour qu'il se retrouve sur la Wii. Et moi, ça me rend folle, tout comme ça ne rend mauvaise de passer une journée sans profiter de la nature. Je les ai donc traîné en promenade.

Mais j'ai un gros défaut: je me prends pour superwoman (et je réussi pas mal la chose!). Alors en chemin, en plus des trois miens et de deux autres amis, j'en ai ramassé des extras sur le chemin, des amis avec lesquelles ils jouent peu à l'école et qu'une promenade est parfaite pour faire connaissance.

Je les ai d'abord emmené marcher sous les pylônes, question de les allumer sur la nature. Puis on a eu toute une surprise, le maire a inauguré un autre parc avec une autre douzaine d'arbres plantés pendant son mandat. Yé, pour une fois que je profite joyeusement de mes taxes municipales autrement pour zieuter les fesses des éboueurs-recycleurs.

Puis on est revenu par le marais...gnac gnac gnac... y'avait pu de maman... on a tous joué dans la bouette à chercher des grenouilles, à cueillir des quenouilles et à faire des barrages dans le ruisseau, en plus de remonter la montagne à travers les terrains vagues. On a tant bien que mal nettoyé nos espadrilles moulés dans la glaise dans les flaques d'eau de la rue mais... y'a des mamans qui vont avoir des semelles à nettoyer à la brosse une fois que le moule aura séché, ahahah! Oups, moi y compris alors.

Super maman, je vous l'dis, ils le disent aussi!

jeudi 8 octobre 2009

y'a pas de presse

4,8 kilos la tête ailleurs

Je n'avais pas vraiment envie d'y aller. Je n'avais qu'en tête, comme sur ma langue, un goût de curry. C'était jeudi, le dernier jeudi au centre-ville avant un bout. Alors me fallait profiter de mon café préféré. Je suis alors parti d'un pas de course rapide sur la Colline. Puis, à l'intersection du canal, la vue des écluses confondues au colori automnale m'a fait étendre le bras vers mon iPhone pour capturer, pour partager ce paysage qui n'a pas vraiment changer en 100 ans.

Mais ayant toujours le poulet au curry rouge en tête, j'ai choisi de remonté le canal plutôt que de traverser vers la province voisine. Là j'ai encore une envie d'une capture, puis d'une autre sur Elgin, comme pour remplir mon cellulaire de souvenirs... c'est qu'avec ses gadgets, on a tendance à devenir paresseux de la mémoire, autant pour les souvenirs que pour les cartes routières!

Puis j'ai ensuite traversé de nouveau vers l'ouest par une rue peu passante, à l'architecture démesurée, à l'urbanisme absent surtout. Pas de photo, pas de clic, jusqu'à ce que devant le café, je capture l'anonymat des tours de verre qui ont poussé maintenant tout le long de la rue Kent, verre qui éclatera, selon les scientifiques de la chose, dans les 12 mois suivant la disparition de l'homme qui ne pourra régulariser l'humidité à l'intérieur de ces tours. Non, ce n'est pas triste, c'est un fait scientifique. Et je suis toute de même entré me vautrer dans le curry, toute en sueur et de lycra.


mardi 6 octobre 2009

des kilos en vrac

5 kilos en R1-R2, 10 kilos stationnaire, une 10aines de kilo à coup de patin, puis finalement 8 kilos en eau vive.

Ça résume bien les trois derniers jours! Mais après le kayak, c'était les amis de mon plus petit grandissant qui ont occupé le reste de mon dimanche, ainsi que la soirée: ménage après le party oblige! Ce fut une ballade magnifique, dimanche matin, sur les rivière des Outaouais. On a écorniflé les chutes chaudières et l'île aux indiens puis on a joué avec les touristes (en bateau) au bas des écluses et des chutes. Nous en avons eu pour nos muscles du haut de notre corps, avec la force créée par autant d'eau déversé au mètre cube par seconde. Et puis il doit avoir quelques pompiers qui raconte encore l'anecdote des trois femmes qui ne voulait pas se mouiller, au quai!

Le lundi, la journée commence à 6h30 et la termine à 23h. C'est long et essoufflant mais tellement satisfaisant! J'ai décidé d'associer lecture universitaire et vélo stationnaire, question d'efficacité: optimisation de mon temps. Il en est un peu de même avec l'idée de la folle en moi d'aller faire des pirouettes sur la glace pendant une heure, après mon cours de maîtrise de trois heures, après ma journée de travail de sept heures. Mais encore, optimisation des transports?! Nah, j'adore revenir complètement ré-énergisée après avoir ri avec les filles et me geler les fesses sur la glace, s'il y a eu lieu (mais pas ce lundi!). Sinon, je serai tout aussi amorphe que ce soir, avec un souper trop pesant dans l'estomac, gracieuseté des portions laissées par les enfants - une très mauvaise habitude de ne pas les jeter.

Alors, ce midi, mon corps me donnait tous les signes pour me montrer que j'avais besoin de mon fix de 5 kilos...

Je crois même que j'aurais assez d'énergie pour un aller-retour au Black & Blue. :)



vendredi 2 octobre 2009

dans mes pensées

5 kilos, seule sur le parcours

J'ai pensé à toi aujourd'hui. J'ai pensé de nouveau cette conversation que nous avons dans une autre décennie à propos de nos parents. À propos du fait qu'il est possible que nous ne soyons pas présent à leur dernier soupir. Entre mes soupirs en accéléré, je t'ai envoyé mes sympathies. Je t'offre nos sympathies, de la famille aussi. Mais la famille, tes parents, pour toi aussi c'était rendu tes enfants. Et côté enfants, au moment il y a dix, jamais toi et moi ne croyions nous reproduire au cube. Si au moins au cube fut ensemble et non chacun de notre côté.

De mon côté, ma maman encore en vie a passé la semaine chez moi. À côté de moi elle a aussi dormi, reposée. Moi aussi reposée je suis, physiquement. Mais physiquement n'étant pas tuable, ma tête par contre est morte. J'ai la mort dans les pensées. Alors mes pensées sont allées à toi tout le long de ma course. Et bientôt, ma course deviendra la nôtre. Et notre amitié prendra un nouveau virage. Dans les virages, tu m'encourageras. et je t'encouragerai à être maintenant le doyen de ta famille. comme lorsque famille on imaginait, il y a 10 ans alors qu'on ni toi ni moi ne doutions d'aujourd'hui, qui a frappé si rapidement.

Mes condoléances, mon ami.

jeudi 1 octobre 2009

il y a des maux .. et des mots

12 kilos stationnaire

Les derniers jours ont été plus rempli que jamais. Le retour sur la glace s'est déroulé à merveille; je pourrais même affirmer m'être améliorée pendant l'été! Mais pour l'entraînement, j'ai sauté mon tour mardi et mercredi, profitant du l'heure du midi pour luncher une dernière fois avec des amis, dans mes restos épicés favoris. Ce n'est qu'un au revoir, je vais revenir mais faut-il vraiment une raison pour célébrer? Moi j'aime bien célébrer à tous les jours, célébrer simplement la vie présente!

Non, n'y a pas de maux ces jours-ci, mais des milliers de mots, dans chacune des langues officielles, qui tournent sous mes yeux, qui se copie et se colle entre des virgules et des points. J'aime, cette partie de mon boulot, jouer avec les mots. C'est une fin agréable, puis aussi un excellent présage de ce qui m'attend dans les prochains 10 mois. Puis sur le vélo, j'en ai profité pour lire tous ces mots qui décrivent, qui analysent, qui cataloguent, qui normalisent les différentes administrations publiques du monde. Encore de mots, qui ne me causent pas maux, bien au contraire.