mardi 30 juin 2009

Le rameur, ça mange quoi en hiver

4.5 km, à grand coup de rame dans le vide

Ça mange la graisse des abdominaux et des biceps!
Puis ça a l'air de rien, mais après 15-20 minutes, ça commence à chauffer dans le ventre et les épaules.
Puis ça fait suer...

Mais pour une journée de repos, c'est un exercice qui ne m'a pas sucé une trop grande quantité d'énergie. Par contre, j'ai deux ampoules. Ce qui me faut me rappeler d'enlever mes bagues ce week-end, avant de partir en canoe/kayak. Les prévisions météorologiques sont tonjours aussi tristes et grises, inutile de traîner le bikini dans le sac à dos. Vaut mieux ajouter une couverture puis des sachet-chaleurs, comme si on partait en ski.

Puis je me demande si la météo est clémente pour ma fille à Saint-Donat. Si elle peut faire autre chose que de la gym, comme de l'hébertisme aquatique, du pédalo ou juste de la randonnée pédestre. Puis j'm'ennuie un peu...

Pas de musique ce soir. Pas que je n'en ai pas en tête, au contraire. Je n'ai juste rien en lien avec ce billet - le concept quoi!

lundi 29 juin 2009

Je voulais la pluie. J'ai eu un éclaircie.

5km, à mi-chemin entre mon R1 et mon R2

.. ce qui me tracasse. Je me retrouve entre deux. Devrais-je me bâtir une cédule par intrapolation entre les deux objectifs de temps, soit 10 km en 66 minutes? Ou devrais-je viser 64 minutes et risquer de ne pas atteindre mon objectif, en plus d'augmenter les risques divers, tel que blessures, fatigues ou découragement découlant d'échecs répétitifs à l'entraînement? Devrais-je ralentir mon rythme?

Ça, c'est donc ce que j'ai tenté ce midi, sans succès. Maintenant que j'analyse la chose, que j'ajoute un vent de face d'une quinzaine de km pendant deux longues sections, que je considère les différences des sols ajoutant à l'effort, comme la pente descendante importante à deux reprises suivi de longues mais faibles pentes ascendantes, faisant alterner le travail des muscles jambiers et jumeaux développant un effort non-constant sur ceux-ci...'nough said. cette analyse pourrait être sans fin, jusqu'aux écouteurs de mon iPod refuse de demeurer en place qui me faisait briser la cadence de mes bras. Assez donc.

J'ai évité la Colline, à cause des festivités. Puis l'hôtel est à pleine capacité, des touristes de toutes les nationalités. Je n'avais pas envie des flashs des appareils-photos mais de les observer au repos, dans leurs habitudes (ou presque, pour ce qu'on peut garder de nos habitudes dans un hôtel) m'a fait sourire, réfléchir, à la chance qu'ils ont de venir célébrer avec nous, sur ce qui les poussent à le faire aussi. Ça, c'est ce qui m'éblouie encore plus. Et moi, comme blasée des décisions de ce gouvernement, je serais bien allez visiter Las Vegas cette semaine, aux aubaines disponibles en cette période économique difficile pour nos voisins du Sud.

Bombe musicale du jouer, au 4ème km - la relation que j'entretiens avec la course.


vendredi 26 juin 2009

suer pour se gâter

3 kilos en 20 minutes.

Fallait le faire vite, parce que toute la semaine j'ai résisté. Mais n'était pas question que vendredi midi, parce que c'est vendredi midi après tout, que je ne fasse pas comme tous les travailleurs du centre-ville et que je n'aille pas déguster une portion de côtes-levées au Ribs Fest.

Sauf que... pas question de ne pas brûler quelques calories avant d'aller en ingérer 100 fois plus!

Alors étant pressé, j'ai couru vite, 8 km par heure, soit en R3 approximativement. Ce n'était pas au programme, c'était juste pour me taper des côtes-levées cuisinées par l'équipe de l'Alabama !!!

Par contre, cet arrêt m'a fait réfléchir, à quel point cet événement est américanisé. Et puis, les américains, c'est tout à fait le portrait de l'homme blanc et son fardeau, celui de coloniser et d'administrer les populations étrangères. Le fardeau de l'homme blanc est une réflexion encore très d'actualité, avec la guerre qui sévit actuellement, et s'applique aussi à l'image de l'Alabama que j'ai eu en marchant, dans ma bulle, vers mon bureau.

Pour en connaître plus sur le Fardeau de l'homme blanc, vous pouvez l'oeuvre de Kipling, ou sur la politique impérialiste.

Voici quelques liens vers Wiki. C'est un début de lecture
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fardeau_de_l'homme_blanc
http://fr.wikipedia.org/wiki/Expansion_outremer_des_États-Unis

En attendant ma bouffe:


Soirée de filles

9.kke kilos
Une gang de fille, quand ça a une idée en tête...
Idée de se réunir tous les jeudi soirs question d'évacuer leur semaine stressant au "bureau". Sauf qu'à 30kkke degré ave l'humidex, le tour du Lac en joggant n'est pas trop de mise. Alors on s'est dit, pourquoi pas la marche rapide. Mais après la course, juste la marche nous semblait trop facile. Idée nous est venue de rajouter des poids à nos extrémités. Et pourquoi pas utiliser ceux-ci en amplitudes questions de travailler nos épaules, biceps et triceps? Hep, oui, j'en fais une obsession!

Alors, départ par un beau soleil. La température dans le bois était parfaite, malgré l'humidité toujours présente dans l'air, le petit sentier bien dégagé. Sur ce parcours du Parc, les montées denvergures sont présentes dès le départ. Haletante, 3 km plus loin, ma bouteille d'eau était bien entâmée et mon chandail décoloré par la sueur.
Arrivé au milieu de la boucle, on a donné notre max CO2 dans la série d'escalier, question de se gonfler un peu l'orgueil de filles en forme. Dans une descente en L, mes narines attrapent au passage une odeur d'herbe fumée. "HUMM", que je pousse instintivement, ainsi que ma chum derrière. Tout sourire, dernière marche, deux gars de 15 ans, max, ont les yeux qui démontre leur étonnement à notre réaction euphorique à leur présence dans le bois, en plus des conséquences de leur consommation en cachète. D'ailleurs, quel excellent choix comme endroit pour se faire un p'tit joint: la vue y était magnifique, la nature remplis de bruits de petits animaux. Je suis sûr que ça pousserait aussi extra dans ce coin...

8 km dans le retour, la noirceur tombait, nous on descendait en pente douce. C'est approximativement à cet distance que mes précautions, mes inhibitions concernant les roches et branches qui jonchaient le sol sous mes pas m'a quitté. A quelques pouces derrière mes camarades, entre celles-ci, j'ai senti qu'un de mes pieds n'avaient pas touché le sol correctement mais que l'autre pied s'était tout de même élancé... le cerveau de réagir voyant le trou de bouette à deux pas de là, point de chute de ma poitrine si... si mes pieds ne s'étaient pas mis à galoperpour dépasser mes copines par la voie centrale, si mon corps ne s'était pas élancer dans un saut de l'ange magnifique qui servi à atterrir sur l'épaule puis la hanche, un mètre plus loin. Magnifique. Vraiment. Mes chums en son rester bouche bée et moi, intacte de blessure.. mais pas de terre, surtout que celle-ci, lorsqu'entrant en contact avec la sueur... ouaaaach! Dommage qu'il n'y ai pas d'image immortalisant cette plonge, puisqu'avec l'autre que j'avais aussi exécuté lors de notre dernère sortie en ski de fonds, celle-ci va aussi rester dans nos histoires de soirée de fille.

Ah oui, bien sûr que cette soirée s'est terminé dans l'eau chaude avec les maringouins, une p'tit fret en main et des fous rires bien relaxant!
Musique de circonstance



jeudi 25 juin 2009

5 étoiles

3 km de course en intervals R1-R3-R1-R2

Trop risqué pour le vélo ce matin. Trop risqué de mouiller mon fer plat dans mes sacoches 2 étoiles.
Puis vers 11am, mes yeux ne cessent de se fermer, j'me dis:"sage décision", parce que l'aller-retour en vélo, ajouté à l'humidité actuelle ainsi qu'un air climatisé manquant de fréon, m'aurait grugé le peu d'énergie que je semble réussir à emmagasiner chaque nuit depuis deux semaines. La fin des classes, c'est épuisant aussi pour les parents!
J'ai tout de même traversé la rue pour aller m'entraîner au frais, dans le top des hôtels, sur le top de cet hôtel, avec le top en équipement. Le top c'est: une fois branché le iPod, le système synchronise le programme d'entraînement en vue du Marathon de Montréal déjà programmé via mon Nike+ fait démarrer la session. Oui, c'est le début du programme sérieux: 12 semaines avant le prochain 10km chronométré officiellement, pour inscription à mon dossier personnel. 5 minutes et me voilà en sueur!
À la clim, j'ai sué 2 kilo, dehors, je me s'rais bien déshydraté de 10 ! D'ailleurs parlant de l'importance de bien s'hydrater, je constate que quelques coureurs et frappeurs de balles autour de moi ne s'hydratent pas ou peu, autrement dit ne planifient pas la reprise suite à la perte d'eau et de sels minéraux à l'entraînement, gracieuseté de notre système d'air climatisé corporel. Je peux concéder que c'est chiant courir 45 minutes avec 500 ml d'eau en main quand l'envie d'en boire nous prend après 35 minutes mais.. en alternant de main, ça développe les biceps/triceps!!
Parlant de ces petits muscles, je profite des entraînements en salle pour les rendre brûlant de douleur. J'envie tellement ces femmes aux triangles d'épaules et bi/triceps juste assez bombés, bien fermes. Les miens ont même le culot d'avoir conservé des traces de vergatures de grossesses.. même là! Mais ce n'est pas de la jalousie, que de l'envie, envie qui me motive à endurer encore une ou deux répétition même quand ça chauffe, quand les rotules veulent céder. C'est ce qu'il y a de magique à envier sans jalouser: ça fait naître la motivation de se fixer des buts, de les atteindre. Par exemple: 10 km le 13 septembre prochain.
P.S. Ce soir, c'est aussi soirée de kilo entre filles. Au menu par cette météo orageuse et humide: marche rapide dans un sentier pédestre du Parc avec des poids aux chevilles et poignets. Rien n'arrête les fonctionnaires!

En bonus, musique de vestiaire que j'ai en tête depuis... je partage!


mercredi 24 juin 2009

L'élément

0,8 km, sous l'eau.

Les mains qui s'étirent, le plus loin, comme pour aller chercher mon futur.
Les bras s'ouvrent, poussant sur les côtés les obstacle, me permettant de foncer tête première.
Un mouvement choc-réalité, la tête sort l'eau, pour respirer, avant de replonger dans le futur.
Puis le présent, en bulles énormes dans les poumons qui le processent.
Les jambes qui repoussent fortement, en contrôle, maintenant devenu passé.
Virage, touché puis poussé le mur de céramique bleu en alvéol.
Et comme dans une ruche, avec empressement, les mains, les bras, la tête, les poumons et les jambes travaillent en cadence.

En répétition, même scène, 30 minutes.

Épuisé d'avoir tant foncé, les bras se battent contre la surface de l'eau.
L'eau pourtant protectrice, l'eau coupant l'extérieur, comme un oeuf, une bulle, un ventre.
Les bras en feu, forcer par le cerveau à pousser, à s'élancer encore.
Le cerveau est dans un fond sans fin, un fond bleu azur.
Il est seul, il est bien, il est, au présent.

500 ml d'eau non salée.

Assoiffée, réellement, la machine doit se nourrir, d'eau en premier.
Pour ensuite se reposer, se laisser flotter.
Dos bien droit, ouïe à l'eau, pour préserver la sérénité.


mardi 23 juin 2009

ploton (sic)

28 kilos - aller-retour au bureau en vélo.

Ce matin, avec le casque sur le nez, le long de la rivière, je me suis retrouvé au centre d'un peloton de fonctionnaire-cycliste à bécane trop haute de gamme pour nos routes. Entre Devinci et Eclipse, mon "10 vitesse" d'adolescente bleu Saint-Jean-Baptiste ne fait pas le poids. Mais au centre d'un peloton, n'y a pas de vent, la résistance diminue énormément...

Ils ont été ouvert, m'ont bien accueilli pour les 3 km parcouru ensemble, jusqu'à la grosse montée. Parce que c'est à ce moment ou les jambes et le cardio requiert l'aide d'un bon dérailleur bien huilé et de levier de vitesse précis et ergonomique, équipement standard sur leurs vélos haut de gamme.

Anyway, je suis un peu lunatique en vélo. Je fixe ma roue avant sans cesse. Alors des nid de poules et des rainures, je m'en tape le cul souvent. Puis en plus, mon antiquité ce matin, elle faisait un bruit beaucoup plus important que normal au freinage arrière. Alors, on va peut-être se rendre, elle et moi, jusqu'en octobre mais la saison prochaine, je vais devoir investir dans un milieu de gamme, histoire d'avoir un cadran de dents de plus sur mon dérailleur avant.

Parlant de fixer la roue avant, j'ai réalisé, sur le chemin du retour, que dès que j'entame une montée prolongée, alors que mon rythme cardiaque bat plus fort dans mes oreilles, ma roue avant m'obsède. Je me demande, si un grimpeur, dans les Alpes, fixe tout autant. Hummm, je pourrais demander à un copain qui a déjà participé à la Marmotte.

Réponse: je crois que je la fixe pour m'éviter l'anticipation qui crée un stress de ne pas me rendre en haut, l'anticipation de l'échec. Peu importe, ça fonctionne, je suis arrivée en haut de la montagne, à la maison en pédalant!


lundi 22 juin 2009

Prise trois

La fille repart, autrement, avec une idée différente. La fille veut partager ses trucs, ses performances et ses pensées qui l'habitent tout au long des kilomètres parcourus.

Les kilos sont parcourus au pas de course, à pédale avec ou sans suspension, par brasses ou alignés à 4 roues. Les kilos sont accompagnées d'ami(e)s, de musique ou de réflexion sur la vie qui m'entoure, qui nous entoure.

Sueur et halètement sont au programme, musique maestro!