mardi 23 juin 2009

ploton (sic)

28 kilos - aller-retour au bureau en vélo.

Ce matin, avec le casque sur le nez, le long de la rivière, je me suis retrouvé au centre d'un peloton de fonctionnaire-cycliste à bécane trop haute de gamme pour nos routes. Entre Devinci et Eclipse, mon "10 vitesse" d'adolescente bleu Saint-Jean-Baptiste ne fait pas le poids. Mais au centre d'un peloton, n'y a pas de vent, la résistance diminue énormément...

Ils ont été ouvert, m'ont bien accueilli pour les 3 km parcouru ensemble, jusqu'à la grosse montée. Parce que c'est à ce moment ou les jambes et le cardio requiert l'aide d'un bon dérailleur bien huilé et de levier de vitesse précis et ergonomique, équipement standard sur leurs vélos haut de gamme.

Anyway, je suis un peu lunatique en vélo. Je fixe ma roue avant sans cesse. Alors des nid de poules et des rainures, je m'en tape le cul souvent. Puis en plus, mon antiquité ce matin, elle faisait un bruit beaucoup plus important que normal au freinage arrière. Alors, on va peut-être se rendre, elle et moi, jusqu'en octobre mais la saison prochaine, je vais devoir investir dans un milieu de gamme, histoire d'avoir un cadran de dents de plus sur mon dérailleur avant.

Parlant de fixer la roue avant, j'ai réalisé, sur le chemin du retour, que dès que j'entame une montée prolongée, alors que mon rythme cardiaque bat plus fort dans mes oreilles, ma roue avant m'obsède. Je me demande, si un grimpeur, dans les Alpes, fixe tout autant. Hummm, je pourrais demander à un copain qui a déjà participé à la Marmotte.

Réponse: je crois que je la fixe pour m'éviter l'anticipation qui crée un stress de ne pas me rendre en haut, l'anticipation de l'échec. Peu importe, ça fonctionne, je suis arrivée en haut de la montagne, à la maison en pédalant!


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire