lundi 24 août 2009

time out

Une série de malheurs financiers s'abbat sur moi depuis quelques semaines. Question de chiffrer la chose, en quelques jours, j'ai jeté par la fenêtre, en frais divers mais dont je ne retire rien, un peu plus de 200$, excluant la valeur de la caméra digitale perdue en vacance. Ça peut paraître peu mais à mes yeux c'est une perte de contrôle de ma part sur cette argent. Je travaille fort pour mon salaire, fort aussi pour générer l'épargne annuelle familiale ainsi que les dépenses que je peux consacrer à mes loisirs, après avoir nourri et logé mes oisillions.

Alors, la planificatrice financière en moi se doit de réajuster le budget de dépense, puisque les revenus sont moindre au mois d'août. Et il m'importe de rapprocher les produits et les charges dans le mois, ou le trimestre à tout le moins. Alors première coupure: le marathon de Montréal. un calcul vite vite: 45$ d'inscription, 50$ d'essence pour la route et 40$ de frais de désaltération suite à celui-ci pour un total de 135$. Il reste 5 jours pour revenir sur cette décision mais je crois bien qu'elle sera finale, mes autres dépenses imprévues noyant mon moral dans le regret de ne pas m'être mieux informée avant de procédée et la tristesse d'avoir eu la tête ailleurs et manquée de rigueur. D'un autre côté, je crois fortement au principe par lequel la punition imposée nous apprend la leçon. Et celle-ci, me privée de mes loisirs, me fais apprendre encore plus intensément!

Il y a aussi une seconde coupure, celle que je m'impose depuis plusieurs moi déjà: ma garde robe personnelle n'augmentera pas de volume dans les prochains mois encore. Mais peu importe, il y aura toujours des ventes et mes hanches fondent encore tout doucement ;)

dimanche 23 août 2009

de retour

4 kilos en R1, de peine et de misère

J'aurai pu en faire 10! Je suis allé au Lac, mon endroit favori pour des longues distances. Mais il était déjà midi, 28 degré plus humidex, et la panique du retour à l'entraînement s'est emparée de moi. Le mental n'y était plus, je me suis laissé tombée.

En plus, avant de partir, je ne trouvais pas une des deux pièces composant mon iRun, me permettant de recueillir les statistiques de ma course sur mon iPod. Ok, c'était quelque peu de cheap de chercher celle-ci alors qu'elle n'est plus requise si j'utilise mon iPhone. Alors je me suis résolu à utiliser mon iPhone qui, intégrant un GPS en plus, est encore plus précis. C'est juste que - je sens que je rougi - j'ai rarement envie d'utiliser immédiatement mes nouveaux jouets. Pourquoi, sais pas! C'est juste ainsi. Je prends la chose entre mes mains, me dois de la découvrir, de réaliser qu'elle m'appartient maintenant et puis go, là j'embarque. Le iPhone, je vais être vraiment prête demain, après avoir finaliser mon entente avec les castors et être entièrement avec lui!

Mais on s'en fou, pas vrai? La seule chose qui intéresserait un être humain normalement constitué est de savoir comment ce fût, technologiquement parlant, le iRun intégré, pas vrai? Bien, c'est parfait, les options, les possibilités sont les mêmes, iTune transmet tout au site web de Nike+ et le iPhone n'est pas plus pesant dans ma poche à mp3, et les données sont recueillis de façon encore plus précise grâce au GPS du calcul ma position à tout moment. Alors c'est un 10 sur 10.

Je ne suis juste pas aussi gadget que j'en ai l'air. Des kilos sur terre, sur eau, dans ma tête, c'est ce qui me rend heureuse.


lundi 17 août 2009

entre deux orages

10 kilos dans les cuisses et les fessiers bébé!

Humidité, smog, gros steak sur le bbq, tous des éléments à procrire avant ou au moment de l'entraînement. Par contre, fallait bien se relancer, recommencer en quelque part. J'ai hésité. Kayak? Non, trop risqué sur l'eau. Vélo? Non, pas assez forçant, trop une ballade. Roller? Tien, eux, ils n'ont pas eu beaucoup l'occasion de sentir l'odeur de mes pieds cet été. Direction le lac du casino, en boucle.

J'ai emprunté les sentiers suivant la rivière. On observait les effets de la tempête ayant frappée à l'heure du souper: des branches et des feuilles mouillées jonchaient le sol. Ce sont deux éléments sur lequel il est fortement déconseillé de rouler, surtout sur des poussées en montant.

C'était toujours humide et collant. Le soleil s'est doucement couché sur la cime des arbres. Ma tête étaient plutôt vide, concentrée à éviter les obstacles à une pratique sans blessure. Je prenais confiance, vitesse, plaisirs. Mes fesses ont durcis doucement et ma peau s'est recouverte d'une bruine. C'est le moment que je préfère, le point culminant ou l'effort fait place à la satisfaction d'avoir accomplie, rencontrée son objectif.

De retour à ma voiture, il faut croire que mon odeur corporelle était agréable pour les maringouins, qui pendant le 3 minutes du retrait de mes patins, m'ont dévoré les mollets et le cou. J'y goûte vraiment sur ce plan cet été. Je vais même littéralement en garder des cicatrices sur une jambe.. comme si les signes de l'âge ne suffisaient pas!

Un échec lamentable dans mon alimentation depuis quelques semaines est ma consommation d'eau. Bien sûr qu'au moment de l'entraînement, il m'est aisé de la maintenir adéquatement. C'est durant le reste du temps, entre les entraînements que c'est la panne sèche: je n'ai aucune envie, je suis incapable de consommer mes 2-3 litres d'eau par jour. Oui, je pourrais l'aromatiser mais je ne veux pas créer cette habitude, je veux juste retrouver la mienne et ce sans effort. Donc, en situation d'échec, j'y met un effort alors..

..une gorgée à la vôtre!


retour de voyage

Beaucoup de kilos en M5.

Non, ce n'est pas un rythme, ni une une BMW M5. Ça signifie pour moi en Mazda 5. Et aussi comme 5 membres de la même famille, avec tout ce qu'il faut pour le camping, dans le même espace fermé. Donc, c'est plutôt ma patience et mon amour pour ma vie familiale que j'ai entraîné dans la dernière semaine.

L'entraînement est réussi, on est tous revenu, je n'en ai pas fais descendre un(e) sur l'accotement pour lui donner une leçon de vie. Par contre, j'ai choisi de mettre mon entraînement personnel de côté pour cette semaine. Oui, bon, n'y avait même pas de place pour une paire d'espadrille supplémentaire, je l'avoue!

Dans les magazines, on dit qu'il est facile de planifier son entraînement même lorsque loin de la maison. Oui, c'est possible, mais pour moi ce n'était pas une obligation. J'ai préféré conservé mon énergie pour mes journées en excursion, comme l'aller-retour au sommet du Mont Dorr du parc national d'Acadia, environs 1 300 pieds en montée par escalier et escalade sur 1,5 mile. Une randonnée de 2h30 sans les pauses, exécutée par tous, même monsieur 5 ans, probablement un des rare de son âge à atteindre ce sommet. Malheureusement, ni aura pas de photo malgré la joies des enfants gravés sur la carte SD, ayant personnellement gaffée en oubliant ma Canon sur le toit de la M5, en tentant de lui trouver un petit trou dans le fouilli de l'habitacle, lors d'un arrêt souvenir sur le bord de la 3.

Une leçon pour moi: ne rien déposer de précieux sur le toit de ma voiture. Une leçon pour eux, les souvenirs, c'est dans l'âme qu'il se logent.

Ce à quoi ressemblent mes photos ...



dimanche 9 août 2009

à mon pas à moi

7 kilos en R1

Un petit pas, un à la fois. Doucement, p'tit train est allé loin ce matin. C'était gris et pas chaud. Un temps parfait pour courir. C'était humide, ça nettoie le corps de ses toxines. Mon corps en avait bien besoin.

Tout au long du parcours, en évitant les bosses et les racines, je pensais à mes amis. Puis parfois des fleurs sauvages arrêtaient mon regard. J'y associais l'idée en tête et leur la laissait. J'ai fais le trajet dans ma bulle, et à un rythme si composé d'un pas à l'autre, sans rencontrer mon mur à 13 minutes. J'étais en totale introspection, seule avec mon âme. Je blâme par contre un peu les paroles des chansons de Linkin Park, qui aide ma réflexion vers mon centre personnel.

Malgré que ma vie semble au beau fixe, je réalise que je dois encore parfois me battre contre mes humeurs que j'ai la mauvaise tendance à qualifier d'hormonales. Par contre, plus récemment, je réalise bien que celle-ci ne peuvent pas m'habiter pour d'aussi longues périodes. Oui, j'ai les idées plus grises, de la difficulté à gérer les échecs ou les longs passages à vide. Ce soir, en écrivant ceci, j'ai les yeux qui me chauffent. Pourtant, cette semaine qui débute va me demander beaucoup de contrôle sur ma personne, d'être armée de patience et de sourire, de m'éloigner de moi. D'ailleurs, en courant, seule, je me suis demandé si je n'étais pas un peu égoïste dans ma façon d'aborder certains de mes rôles de vie, un peu comme je suis égoïste dans la gestion de mon horaire quotidien pour arriver à prendre ces moments pour courir, seule, à mon pas à moi.

Easier to run...

samedi 8 août 2009

lendemain de veille

0,05 kilo dans l'eau, en étirant...

Vérité: une soirée qui a dérapée. Conséquence: impensable de courir plus de 5 mètres avec l'état dans lequel est mon estomac ainsi que mon oesophage. C'est une défaite pour moi. Pas que je sois trop amochée, puisque j'ai tout de même pris mon courage à deux mains et j'ai fais plusieurs longueur de brasse de piscine, dans la cours familiale. Et vraiment, la seule chose qui m'a empêché de m'y plonger à fond, c'est le maigre 68*F de l'eau. J'en ai encore d'ailleurs les orteils mauves, glacée. Puis autrement, la seule chose qui m'ai vraiment pousser à m'y glisser, sauf la tête question de ne pas me geler le cerveau, c'est l'effet revigorant anticipé du froid de l'eau. Conclusion: c'est tout moi ces antipodes!

jeudi 6 août 2009

Changer de paysage

7 kilos le vent dans 'face

Test numéro 2, en vacances hors de chez moi. Il y a ce petit bijou de parcours plat, sauf pour un des deux ponts, qui offre une boucle de 7 kilos à partir de chez mes parents. Plat, l'ai-je mentionné? C'est bien différent puisque mes parcours quotidiens puisque ceux-ci sont plutôt du genre monte-descend, ce qui travaille les muscles et le coeur différemment.

Par bout, je pensais ne pas réussir, en partie à cause du vent de face chaud et pesant. Puis mon genou gauche, le bon vieux faiseur de trouble, s'est réveillé du mauvais pied. Et là, déclic dans ma tête, c'est ma hanche gauche qui parfois de réveille en douleur. Bingo. Bonne nouvelle par contre, pas de douleur cette semaine, malgré deux bonnes courses. J'ai bien quelques élancements, bien entendu, ne faut pas demander au corps de se guérir en quelques jours.

En finissant, sur les derniers 2 kilos, alors que les endorphines me permettaient de voler, d'alléger l'effort. Par contre, le départ matinal, les idées noirs et les muscles qui se révoltaient de mes ambitions étaient tous contre moi. Je ne pensais pouvoir atteindre mon objectif du jour et cet état d'esprit, cette drogue secrète du coureur. Oui, ce n'est pas une légende urbaine. Non, ce n'est pas toujours atteingnable, c'est comme l'orgasme chez la femme, faut travailler fort pour y arriver plus facilement. Mais une fois qu'on a connu.... :)

Je ne sais pas pour quoi, mais cette dernière phrase me donne envie de cette musique, chanson qui est d'ailleurs des ma liste iJog.


mardi 4 août 2009

Première tirade du matin

45 minutes en R1

C'était le premier matin (hier, lundi en fait) où je testais vraiment ma passion pour la course. Le défi, pendant les 5 prochaines semaines est d'aller courir avant 8 heure le matin, puisque mes journées seront consacrées à mes enfants et à leurs faire vivre un autre été merveilleux de leur courte enfance.

Le hic, c'est que le café est primordial. Puis ensuite, je suis rapidement étourdie pas mes tâches ménagères que j'aime bien réglé tôt le matin. Me faut penser à moi, d'abord. Les enfants déjeuneront une heure plus tard. Après tout, le grille-pain, ce n'est pas sorcier à faire fonctionner.

J'ai fini par partir. Et le parcours planifié est frais et ombragé. Soleil ou pluie, celui-ci ne sera jamais une défaite. Puis je suis équipée, puis j'ai ma liberté jusqu'à 9 heure, puis puis puis... pas de défaite donc. Je dois maintenant le refaire, mercredi (demain), mais à Montréal cette fois. C'est un autre test, poursuivre même pendant une absence prolongée de la maison.

Je ne suis pas très matinale, fait important à spécifier ici. Mais j'ai une tête de cochon en ce moment. Mes objectifs, je les défonce un à la fois depuis un an. Et le secret est là, un à la fois, un jour, une tâche, un kilo.