mardi 29 septembre 2009

une odeur de chien mouillé

5,6 kilos, juste parce que j'ai une tête de cochon

Il pleut. Pire, il commence à peine à pleuvoir mais c'est parti pour trois jours. Peu importe, il faut s'y attendre, à ce que l'automne et ses conditions de course commencent. Autrement, la température est clémente; le vent, lui, absent. Et à l'arrivée, j'aurai l'air d'un chier barbet mais je n'aurai pas fondu. Go.

Pour la première fois, je dois conclure qu'il y a un défaut dans le monde si bien orchestré des iPods. L'étui de course serré, accroché au bras, question de bien soutenir mon iPone au pas de course fait, selon la force de mes rebondissements, changer les chansons et bouger l'intensité du volume. Mauvaise conception ou juste pas pensé en fonction de la circonférence d'un bras de femme? J'en perdais mon rythme, cessant de courir pour retrouver ma musique. Mais comme la sensation de ne pas être en sueur, ce n'était qu'une illusion. J'ai finalement tout de même bouclé mon parcours en deça du temps habituel, pour cause de longue période dans ma bulle.

Dans ma bulle au point tel où j'en ai oublié le parcours et j'ai fait une visite du toujours aussi fleuri parc Major Hill, dans ma bulle, en imaginant un gros bouquet de fleurs rouges à ma droite, dans les rayons de soleil, en me réveillant doucement dans la blancheur d'un immense lit de plume du Château que je contournais maintenant en zizaguant entre ses colonnes majestueuses de la rue Sussex. Dans ma bulle, dans mes runnings...

Retour à la réalité au somment de la Colline, alors que mes mollets se durcissaient sous l'effort à conserver une plus grande stabilité sur le pavé mouillé et quelque peu glissant. À peine dans le hall d'hôtel, je me suis effondré sur la première banquette, question de masser mes pauvres triceps sural, qui encore cette hiver, à leur volume, n'entreront pas dans les bottes de style équestres. Mais c'est bien peu me connaître que de croire que je passerai l'hiver à l'intérieur.


jeudi 24 septembre 2009

Conversation avec mes squelettes

6 kilos en 40 min, un d'extra... I was sooo powerful at the end!

Tout a commencé dans le hall. C'était le premier squelette. Il est disparu un midi du bureau et je ne l'avais jamais revu depuis. En fait, au bureau, on se parlait en catimini. Il ne s'ouvrait pas aux autres. Par contre, alors qu'on s'entraînait en piscine ensemble, il avait ce sourire, cette lumière dans les yeux, celle qui a illuminé le hall alors qu'en excuses il s'est mis à se confondre, pour son départ précipité, concevant qu'il aurait pu au moins me faire confiance à moi. Alors je lui ai fais confiance, le rassurant de ne pas s'en faire puisque de toute façon ce sont aussi mes derniers jours. Je vais manquer son anglais mélangé de son accent arabe puis l'odeur des plats chauds cuisinés par sa mère. Puis je lui ai fait mes hommages d'adieux en quelques sorte, fini le partenariat d'entraînement qui était notre seul battement cardiaque.

Sur le premier pont, j'ai croisé un retraité qui semblait se ballader avec un ancien confrère, commissionnaire. C'est à ce moment, à moins d'un kilo du hall, que l'autre squelette s'est posé devant moi. Je l'ai fait naître, attiré sa foudre, en lui disant que c'est probablement à ce vieux qu'il ressemble maintenant, sans ma jeunesse. Puis j'ai eu honte de ma pensée, de ma méchanceté. J'ai continué les injures, toutes celles que j'avais sur le coeur, tous les exemples qui se sont déroulés devant mes yeux alors que j'entendais mes pieds continuers de frapper le sol à un rythme régulier. On ne choisi pas nos souvenirs. Et ce midi, je sais qu'il sais que je suis mais pas lui. Je l'ai finalement renvoyé chez lui, rendu au 5 kilo, quand la voix électronique m'a averti avoir atteint mon objectif. Pauvre voix, elle n'avait rien vu de ma détermination encore.

J'ai senti l'air se fendre, m'offrir le passage. Mes pieds allaient chercher le sol loin devant. Mes poumons refusaient de se recontracter. Chaque enjambée était plus puissante que la précédente. Je suis arrivée aux marches sans même prévoir ralentir mon rythme cardiaque. Puis comme une poule pas de tête, je les ai enjambée deux par deux pour les 20 premières. Je voyais l'exploit s'accomplir (je ne m'était pas enfargée). Puis j'ai ralenti mais continué au pas de courses, vire à gauche, vire à droite. Il en restait 30 avant le sommet. J'ai pris mon élan sur le plateau et à coup double je suis tombé nez à nez avec un autre squelette au sommet.

En fait, il ne le sait pas encore qu'il en est un. Il n'avait pas encore lu.

mardi 22 septembre 2009

dans les mots

plusieurs kilo via un pédalier, sans roue

Manque de précision, c'était une journée où j''avais plutôt la tête à rêver. Ayant ce matin fait une partie de mes lectures scolaires obligatoires, ce midi j'ai chois de rester sur place. Légèrement cambrée sur un vélo de spinning, j'ai dévorer l'avant-dernière cinquantaine de page de mon roman de transport actuel. Oui oui, de transport, puisqu'il y a aussi celui de chevet, celui de baignoire et sans oublier le légendaire roman du trône. Et ce dernier, ce n'est pas n'importe quoi, c'est un Noam Chomsky. De quoi vous donnez envie de faire ça vite, ou d'y passer un moment, selon les goûts!

Alors, dans mes runnings alors que ma sueur perlait sur mon corps presqu'immobile, je constatais, encore et comme depuis le début de ma découverte de la trilogie (5 tomes pour un total de 3 330 pages format poche) de Jean-Jacques Pelletier, comme celui était visionnaire (écrit il y a plus de 10 ans) malgré qu'il s'agisse d'une fiction économique et sociale (.. je l'espère?!). Ce soir, je compte bien terminer celui-ci, avant de devoir me mettre à mon premier (de trois) travail de session.

En décembre, après mon dernier cours, alors que je serai en vol pour la playa, je pourrai alors de nouveau me replonger dans l'univers parallèle mais tellement actuel des Gestionnaires de l'apocalypse.

Puis comme j'aime les mots, comme j'aime apprendre, comme j'aime leur musique, je suis depuis quelques jours à laisser mon non-conscient assimiler ceux-ci:

lundi 21 septembre 2009

un autre - ça devient coutume

5 km en R1-R2, question de faire changement

Je me sentais plate d'enfiler encore mes runnings. Je n'ai pas envie de me cloîtrer, même si mon gym est en fait une verrière d'un hôtel du centre-ville. Puis.. c'est peut-être la dernière belle journée? Pfff, va faire super cette semaine encore ;)

Tout de même, c'est un peu routinier. Puis pas question d'ajouter un pont au parcours, mon Inbox en aurait renversé son contenu pendant une absence d'un quart d'heure de plus. Puis à mi-parcours, je suis sorti de ma bulle et j'ai pensé, observé en fille un instant, en baissant mon regard sur mon bas ventre qui n'était maintenant plus retenu par le lycra; catastrophe! Mauvais assortiment de vêtement ce matin: lycra et lycra; double couche de lycra sur le ventre. Pas de coton pour contraster, pour cacher mon faux ventre, mon tablier. Je ne m'en fais pas outre mesure en temps normal, surtout pas quand je les vois, mes 3 enfants accouchés en 4 ans. Sauf que, contrairement à ma poitrine, mon ventre n'a plus de galbe, juste un replis qui dans le lycra, m'a donné aussi honte qu'un camel toe plus bas. Ok, le camel toe est bien pire mais sur le coup, mon expression faciale aurait fait une excellent pub de panneau géant. Alors que ce tablier, ce soir, je le trouve plus chaleureux, plus femme que ce midi. Et je lui pardonne de m'avoir fait perdre le rythme sur quelques mètres. Après tout, n'y a rien qu'un bistouri ne pourrait faire disparaître un de ses quatres... (si si, un de ses quatres, comme dans 41, 43 ou 45 ans, g-a-r-a-n-t-i-e!)

Après mon cours ce soir, j'ai fais le détour par l'aréna. Elles sont nombreuses cette année, avec une coach de sus en bonus. La semaine prochaine, dans le coffre de ma voiture, j'ajouterai mes patins blancs, puis les rejoindrai. Calculer les kilos sera trop complexe mais comme ça devenait un peu monotone dans mes runnings, aussi bien allonger mon lundi d'une heure sur la patinoire que sur le divan du salon!

samedi 19 septembre 2009

venting (à lire en anglais)

5 kilos en un temps de record personnel

J'ai fais des téléphones, j'ai envoyé des courriels, j'ai cherché les excuses pour ne pas aller courir. J'avais besoin de parler, de vider mon esprit, je me faire dire que j'avais pris la bonne décision et que le processus s'enclenchais, qu'il ne me fallait que m'adapter à ce changement que j'avais moi-même créé. Mes efforts ont été vain: je suis aller courir.

Et fallait que j'oublie mes écouteurs au bureau, donc fasse le détour puisque sans musique, je n'ai pas de résistance (une autre excuse). Puis fallait que le ciel se couvre, que quelques gouttes me fasse regretter de ne pas avoir traîné ma coquille. Et ensuite le vent qui changeait me retenait, qui me donnait l'impression de ne pas avancer... et ce n'était pas juste une impression, on aurait dit que je jouais à la marelle sur le pavé devant le Musée!

J'ai opté pour le parcours d'hiver. D'ailleur je préfère courir sur le pavé exquis qui borde le boulevard de la Confédération que sur l'asphalte en angle vers la rivière qui se transforme en une autoroute de coureurs le midi. Je me suis élancé sans réfléchir, sans suivre ma progression cardiaque, juste assez réchauffée. Puis je suis entrée dans ma bulle.

Et quand j'en suis sorti, quand mon instructeur nike m'a susurré à l'oreille, entre deux "and we run we run and run" de la voix de Gwen, qu'il me restait 200 mètres, j'ai sprinté jusqu'au coin de la rue, jusqu'à ce que je l'entende me féciliter d'avoir atteint mon objectif... en 34 minutes.


jeudi 17 septembre 2009

droites, les épaules!

6,5 kilos au fil de l'eau

Le coucher de soleil était magnifique. Au bout, à la pointe, à l'embouchure des rivières, la vue sur la Tour de la Paix et tout ce qui l'entoure était magnifique. Le toit de verre du Musée reflétait d'un oranger riche, automnal, grâce à la magie du coucher de soleil.

Par contre, au retour, digne de la réputation de ce quartier, il y avait une voiture qui tentait de sortir de l'eau, à mi-chemin entre les deux ponts, sans descente en vue... weird, la Pointe...

Nous étions seules, toutes les trois. Le silence était parfois brisé par nos fou rires, les castors tapant de la queue et les canard décollant de la surface de l'eau, sans oublier le grand héron dont nous avons envahi la bulle.

Ah oui, ça puait lorsqu'on se rapprochait trop des rives marécageuses. Pouah!



glou iglou glou

1 kilo sous l'eau

L'eau un peu froide d'une piscine chauffé. J'te gage que le Lac va être plus chaud ce soir...

C'est donc à suivre, parce qu'avant de pagayer solitairement au coucher de soleil, je dois aller jouer au taxi dans les travaux routiers et ponts fermés.

Quelques notes feutrées, question de ne pas devenir une enragée de la route:

mercredi 16 septembre 2009

1-2-3-2-1-2-1-2-1-2-1-2...

50 kilos dans la confiture routière

Je ne pourrais conduire une voiture qui n'a pas une transmission manuelle, j'aime trop jouer du bras de vitesse. Je ne pourrais conduire une voiture qui a moins de 200 c.v., j'aime trop entendre ronronner lorsque pousser à fonds. Pourrai-je tolérer alors d'user mes freins sur une autoroute ou un pont transformé en stationnement? Quel est le prix que je suis prête à mettre en essence super pour mon apprentissage des conditions fiscales des entreprises - merveilleux outils d'évasion et de planification? Puisque pour le reste, n'y a pas de question à ce poser, ni de réponse à attendre de l'autre côté, après trente minutes j'étais déjà appelé.

Sur l'autoroute, j'ai bien senti les yeux du cammionneur sur mes genoux. Il n'avait pas tort, la jupe rouge avait pour but de faire fondre l'homme en position décisionnelle. Par contre, ce rouge aurait fait alluciner une femme si assortie du veston. Alors, simple question mathématique, de répondre en coordonnant d'un veston de lin crème qui aurait fait que toute femme cadre aurait voulu faire les boutiques avec moi, ou prendre un martini après le bureau.

Soit dit en passant, d'utiliser enfin mes jambes, mes abdominaux ou mes épaules hardument musclés, affinés au fil des kilos, c'est une récompense toute féminine que je m'offre. Et ne faut pas se mentir, les courbes d'une femme, c'est fait pour être exposée aux regards des mâles, autant que les envies qu'elles font naître quand femme se penche...




ndlr: ceci sera une exception, je tente de respecter ma promesse à moi-même que les frissons ne soient associés qu'à la passion sportive.

mardi 15 septembre 2009

Le fessier accidenté

28 kilos sur deux roues, le vent d'en face.

La semaine passe vite, déjà. On va encore être rendu à Noël que je n'aurai pas fait la rotation des vêtements des enfants. J'ai une liste de chose à faire qui s'allonge plus vite que son ombre - allonger, ce verbe me donne envie d'allonger cette liste avec un petit achat personnel. Oups, d'ailleurs me faut réajuster les câbles mes freins, comme s'ils avaient eux aussi allongés, puisque déjà ce matin j'étais dangereuse, là au retour j'étais carrément cascadeuse. La vallée montagneuse de la région a eu raison de mes coussinets tout frais du printemps... ou bien si n'on a plus le caoutchouc qu'on avait il y a vingt ans?!

Les saisons passent aussi. Et en automne, le long des rivières, le vent on l'a dans la face le matin et encore dans la face le soir. Surprenante complainte de la fille qui se sauve en centre d'un lac dès qu'elle a deux heures de liberté. Mais en vélo, le vent c'est l'ennemi, celui dans lequel faut foncer à coup de pieds sur le pédalier. Le vent, il fut mon démon ce matin et mon calvaire en fin de journée.

Et en plus, mettons qu'écrasée contre la selle dans du lycra, ce n'était pas une idée de génie de ma part pour atténuer mes souffrances. Ma tête de cochon m'a convaincue ce matin que je serait fière de moi à la fin de cette semaine de prendre le temps de me rendre au boulot en vélo et seulement aujourd'hui était complémentaire à mon horaire familial et professionnel; surtout professionnel puisque demain je dois me rendre à une entrevue dans un édifice pas mal plus dans le sud de la ville et que mes fesses seront alors bien confortable sur le cuir de ma voiture.


lundi 14 septembre 2009

"Tu me fixes, tu veux ma photo?"

5,25 kilos en R1, en 3 minutes de moins que la semaine dernière.

Pourquoi je cours moins vite que toi, que l'autre, que la voisine puis que l'athlète? Parce que toi tu viens en sens inverse et que t'as le vent dans le dos, un vent de 45 kilo à l'heure selon l'angle que prends mes cheveux. Parce que l'autre vient termine son entraînement dans un semi-sprint alors que j'en suis qu'à mi-chemin et que je ne suis pas là pour me brûler. Parce que la voisine pèse le à peine 115 livres mouillées et qu'elle a donc ni gras autour des hanches ni masse musculaire dans les cuisses à transporter pendant sa course. Parce que l'athlète, il a les gênes d'un éthiopien dont l'oncle est marathonien et que même si je m'entraînais jour et nuit, je ne pourrais le dépasser.

Ah puis en bonus, pourquoi je cours parfois dans le gazon plutôt que sur la piste asphaltée? Parce que j'ai mal aux muscles et que d'utiliser la pelouse, qui réduit la force d'impact, permet de calmer mes muscles. Oui ça l'use un peu mais au moins pendant que je cours, je ne suis pas à consommer, ce qui détruit des forêts entières.

J'espère que ces éclaircissement me permettront de courir mercredi sans avoir l'impression d'être jugée. Tiens, finalement, j'aurais pu nommer ce billet "le spm de la joggeuse citadine"...

Je me demande si, quand j'écoute du Linkin Park, mon caractère n'en est pas un peu affecté!?

vendredi 11 septembre 2009

Objectif atteint et dépassé

5,8 kilos et des poussières dans un temps plus qu'acceptable

Plus qu'acceptable parce que je crois que le laser, par sa puissance, a tué la flore de mon jardin secret, ce qui fait qu'à chaque 5 ou 6 enjambés, je me tortillais les cuisses comme une gamine qui a une envie de pipi, question de me soulager. Plus qu'acceptable aussi puisque l'apparition de ces petits champignons est aussi un signe d'ovulation, qui lui annonce qu'il me faudra pousser deux fois plus pour faire avancer mon corps dans les prochain jours. L'ovulation vient me déposer du ciment dans les muscles, ramolli ma colonne et, sans oublier la cerise sur le sundae, affecte mon humeur... Alors qu'on se le tienne pour dit, c'est plus qu'acceptable en 40 minutes baon!

En descendant sous le premier pont, il y avait là quelques hommes qui avaient décidé de ce commander un picnic à la pizzéria. Aaahoumpf. Mon cerveau n'a fait qu'un plus un pour m'imaginer pousser le porteur à la rivière et attraper la grande boîte carrée au vol. Mais comme ils étaient d'une origine ethnique qui flirte encore, le magnifique clin d'oeil et sourire à mon passage m'a fait leur pardonner de m'écoeurer avec les olives noirs et les poivrons sur leur lit de fromage.

Dans le même ordre de délire cervicale - en passant, c'est pour ça que l'on dit que la course, c'est comme une drogue - en remontant le second pont, je me suis mise à imaginer, ce qu'il adviendrait de la structure plus que centenaire de ce dernier si tous les joggeurs qui y sont en ce même moment, s'ordonnaient comme un rang d'armée et "gauche", "droite"... Quoi?! On y était si nombreux que je suis convaincue qu'on l'aurait fait trembler!

À partir de ce kilo, je n'ai plus rien à raconter. Ma tête était maintenant vide, mon sang étant requis dans mes jambes, durement pompé par mon coeur qui trouve le retour à l'horaire sportif plus ardu. J'en ai même dépassé l'escalier central pour remonter au parlement et ai relevé le défi de dépasser l'objectif du 5 kilo pour faire la boucle complète des deux ponts.

Alors les deux ponts conquis, la semaine prochaine, une autre boucle sera dédié à accélérer un peu le rythme pour couper les 3 minutes de trop. Puis ensuite l'autre pont sera rajouté pour obtenir un 7 kilos en 45 minutes.

Ah oui, j'ai manqué l'escalier parce que j'étais poussée à vive allure par ceux-ci, comme à une autre époque au Bahut: The Offspring - Come out and play (Keep 'em seperated)

mercredi 9 septembre 2009

Rien ne peut m'arrêter, de nouveau

20 min en R2 pour un petit total 2,82 kilos

Ça fait mal, ça fait vraiment mal. Après trois accouchements, je me disais que ça ne pouvais pas être si pire. Qu'on se le tienne pour dit, quand une femme montre sa peau épilée au laser et heureuse du succès de cet investissement, il faut la féliciter et non la trouver snob. Reste que ça ne pouvait pas m'arrêter maintenant que je suis de retour dans ma tour de verre alors dès ce premier lunch je me suis précipitée.

Les conditions extérieures étaient parfaites: soleil radieux, température agréable, touristes disparus. Les conditions intérieures aussi: au plan un 30 minutes puisque je n'avais pas enfilé mes runnings depuis 3 semaines, un sourire au lèvre et la tête dans les nuages. Les conditions physiques.. relire le premier paragraphe.

À peine le trajet entamé que je sentais déjà l'effet monter en moi: mon fix. En descendant les écluses, j'ai eu envie de me précité dans ce miroir carré. Aux nouvelles: les bernaches ne sont plus derrière le parlement (fin du constat - sont-elles reparties vers le sud ou un chasseur a-t-il décidé lors de la dernière pleine lune de sacrifier leur sang pour le dîner du lendemain?), la petite chute perd de son rythme et on peut en admirer le fond rocheux, puis l'escalier des archives a toujours cent marches.

Tout de même, ce fut court, trop court pour mes besoins, pour mes objectifs mais ÇA FAIT MAL!

Arrivée au haut des marches, de retour au pieds des tours, le contraste de la nature contre le centre-ville est toujours aussi magnifique et paisible à mes yeux. Est-ce que j'ai déjà dis que j'adore cette région?

Dans mes oreilles, dans les escaliers de granite, un beat, des paroles, un tout qui me fais atteindre une vitesse digne de Road runner, Bip Bip!



vendredi 4 septembre 2009

des kilos passés au blender (sic)

7 kilos à se faire traîner par un toutou dans le bois.

Une dizaine de jours ont passé depuis mon dernier message. Des kilos il y a eu mais kilos qui ne demandaient pas trop d'effort à mes poumons. Mon rhume a dégénéré, mes bronches ont été durement touchées. J'ai passé des nuit à tousser à en réveiller mes voisins. J'ai passé 2 litres de jus de citron et 1 gros pot de miel, sans compte l'haleine d'ail afin de prémunir mon système immunitaire de défenses contre la possible grippe. Et directement lié, je sens que mon coeur a perdu de son endurance. J'ai perdu du poids, de la masse musculaire, malheureusement. Pour marcher, l'endurance y est toujours. C'est au mur du 15 minutes, puis du 40 minutes, que l'impact se fera probablement sentir mais.. au mur nous le traverserons!

En détail, j'ai fais plus d'une dizaine de kilos dans mon kayak entre mères encore trop jeune pour les cheveux courts, au coucher du soleil, p'tite frette entre les cuisses pour dissiper le stress qui nous habitaient avec cette autre rentrée scolaire. Aussi, mes bras ont étendu plus de 0,50 kilo carré de ciment, en demandant à mes abdos de soutenir mon dos. J'ai parcouru des quartiers sur les 4 roues de mon bolide en prévision de la rentrée puis j'en ai aussi profiter pour sortir mes 2 x 4 roues de mon coffre ici et là pour quelques kilos à patins à roues alignés, question de me dorer la peau durant ces deux magnifiques semaines ensoleillées et tellement clémentes.

Il n'y a pas de prévision disponible pour le week-end. C'est l'événement Grosses Ballounes en ville, tout à côté. Ça implique beaucoup de marche dans la foule. Ok, ça ne marche pas vite une foule mais ça fait suer! Marid, c'est le retour au boulot ainsi que le retour au gym, yééé! J'ai vraiment hâte, et de là, je pourrai tester mes capacités à la course, ainsi que de reconsidérer ma participation au Marathon de Montréal, maintenant que j'ai eu ma leçon...

Sur ceci, moi j'ai envie de me faire aller les hanches sur un rythme ensoleillé et aux paroles qui me guident, encore à moitié habillée dans mon salon ce matin...