mardi 29 septembre 2009

une odeur de chien mouillé

5,6 kilos, juste parce que j'ai une tête de cochon

Il pleut. Pire, il commence à peine à pleuvoir mais c'est parti pour trois jours. Peu importe, il faut s'y attendre, à ce que l'automne et ses conditions de course commencent. Autrement, la température est clémente; le vent, lui, absent. Et à l'arrivée, j'aurai l'air d'un chier barbet mais je n'aurai pas fondu. Go.

Pour la première fois, je dois conclure qu'il y a un défaut dans le monde si bien orchestré des iPods. L'étui de course serré, accroché au bras, question de bien soutenir mon iPone au pas de course fait, selon la force de mes rebondissements, changer les chansons et bouger l'intensité du volume. Mauvaise conception ou juste pas pensé en fonction de la circonférence d'un bras de femme? J'en perdais mon rythme, cessant de courir pour retrouver ma musique. Mais comme la sensation de ne pas être en sueur, ce n'était qu'une illusion. J'ai finalement tout de même bouclé mon parcours en deça du temps habituel, pour cause de longue période dans ma bulle.

Dans ma bulle au point tel où j'en ai oublié le parcours et j'ai fait une visite du toujours aussi fleuri parc Major Hill, dans ma bulle, en imaginant un gros bouquet de fleurs rouges à ma droite, dans les rayons de soleil, en me réveillant doucement dans la blancheur d'un immense lit de plume du Château que je contournais maintenant en zizaguant entre ses colonnes majestueuses de la rue Sussex. Dans ma bulle, dans mes runnings...

Retour à la réalité au somment de la Colline, alors que mes mollets se durcissaient sous l'effort à conserver une plus grande stabilité sur le pavé mouillé et quelque peu glissant. À peine dans le hall d'hôtel, je me suis effondré sur la première banquette, question de masser mes pauvres triceps sural, qui encore cette hiver, à leur volume, n'entreront pas dans les bottes de style équestres. Mais c'est bien peu me connaître que de croire que je passerai l'hiver à l'intérieur.


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