mercredi 9 septembre 2009

Rien ne peut m'arrêter, de nouveau

20 min en R2 pour un petit total 2,82 kilos

Ça fait mal, ça fait vraiment mal. Après trois accouchements, je me disais que ça ne pouvais pas être si pire. Qu'on se le tienne pour dit, quand une femme montre sa peau épilée au laser et heureuse du succès de cet investissement, il faut la féliciter et non la trouver snob. Reste que ça ne pouvait pas m'arrêter maintenant que je suis de retour dans ma tour de verre alors dès ce premier lunch je me suis précipitée.

Les conditions extérieures étaient parfaites: soleil radieux, température agréable, touristes disparus. Les conditions intérieures aussi: au plan un 30 minutes puisque je n'avais pas enfilé mes runnings depuis 3 semaines, un sourire au lèvre et la tête dans les nuages. Les conditions physiques.. relire le premier paragraphe.

À peine le trajet entamé que je sentais déjà l'effet monter en moi: mon fix. En descendant les écluses, j'ai eu envie de me précité dans ce miroir carré. Aux nouvelles: les bernaches ne sont plus derrière le parlement (fin du constat - sont-elles reparties vers le sud ou un chasseur a-t-il décidé lors de la dernière pleine lune de sacrifier leur sang pour le dîner du lendemain?), la petite chute perd de son rythme et on peut en admirer le fond rocheux, puis l'escalier des archives a toujours cent marches.

Tout de même, ce fut court, trop court pour mes besoins, pour mes objectifs mais ÇA FAIT MAL!

Arrivée au haut des marches, de retour au pieds des tours, le contraste de la nature contre le centre-ville est toujours aussi magnifique et paisible à mes yeux. Est-ce que j'ai déjà dis que j'adore cette région?

Dans mes oreilles, dans les escaliers de granite, un beat, des paroles, un tout qui me fais atteindre une vitesse digne de Road runner, Bip Bip!



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