vendredi 24 juillet 2009

C'est ce qui arrive quand...

5 kilos, en intervalles R1-R3 de 4 minutes

Me fallait y aller. Puis j'avais eu le malheur de trouver que les deux journées d'avant étaient trop grise pour mettre mon joli nez dehors. Le malheur, y'était aujourd'hui, après trois jours à y aller trop mollo à l'entraînement.

J'ai même tenter de soudoyer un confrère de travail membre au même club pour qu'il vienne juste s'asseoir à côté du tapis, pour m'empêcher d'abandonner après 25 minutes. Tout ce que je ne ferai pas pour avoir des yeux sur mes cuisses, pour garder mon égo gonflé, parce qu'il ne faut pas ce le cacher, les journées spm, y'a juste une chose qui peut me faire avancer... J'avais oublié le: j'suis une grande fille, j'capable tu-seule!

Sur l'écran, RDI passait les grands titres. D'ailleurs, les sous-titres étaient bourrés de fautes, même ceux des reportages, qui ne sont pourtant pas du direct. Puis sous les sous-titres, les brèves ne déroulaient pas assez vite à mon goût non plus. Rien pour me faire sourire. Rien que je ne critique pas, syndrome numéro deux du spm.

Dans mes oreilles, j'avais mixé Depeche Mode, parce que les statuts FB de mes amis me rapellent qui je n'y serai pas, question de mauvais timing avec le début de mes grandes vacances d'été. Skip.. fforward.. skip.. replay.. signe numéro trois du spm, je ne sais pas ce que je veux, je ne suis pas capable de me décider.

Puis j'ai finalement décidé de me battre contre moi-même et mes hormones. J'ai poussé mon coeur jusqu'à son plus haut rythme, j'ai monté un peu l'inclinaison pour jouer des tours à mes jambes puis j'ai inspiré et expiré fort pour qu'on me remarque dans la salle... j'tais seule, évidemment, un vendredi, les autres étant tous en train de travailler du bicep dans un pub, une grosse pinte blonde en main. La grosse vie sale, j'leur laisse. Quant à moi, j'ai accompli mon objectif et ce sentiment là, rien ne peut le remplacer.

... A pain that I'm used too.


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