mardi 15 septembre 2009

Le fessier accidenté

28 kilos sur deux roues, le vent d'en face.

La semaine passe vite, déjà. On va encore être rendu à Noël que je n'aurai pas fait la rotation des vêtements des enfants. J'ai une liste de chose à faire qui s'allonge plus vite que son ombre - allonger, ce verbe me donne envie d'allonger cette liste avec un petit achat personnel. Oups, d'ailleurs me faut réajuster les câbles mes freins, comme s'ils avaient eux aussi allongés, puisque déjà ce matin j'étais dangereuse, là au retour j'étais carrément cascadeuse. La vallée montagneuse de la région a eu raison de mes coussinets tout frais du printemps... ou bien si n'on a plus le caoutchouc qu'on avait il y a vingt ans?!

Les saisons passent aussi. Et en automne, le long des rivières, le vent on l'a dans la face le matin et encore dans la face le soir. Surprenante complainte de la fille qui se sauve en centre d'un lac dès qu'elle a deux heures de liberté. Mais en vélo, le vent c'est l'ennemi, celui dans lequel faut foncer à coup de pieds sur le pédalier. Le vent, il fut mon démon ce matin et mon calvaire en fin de journée.

Et en plus, mettons qu'écrasée contre la selle dans du lycra, ce n'était pas une idée de génie de ma part pour atténuer mes souffrances. Ma tête de cochon m'a convaincue ce matin que je serait fière de moi à la fin de cette semaine de prendre le temps de me rendre au boulot en vélo et seulement aujourd'hui était complémentaire à mon horaire familial et professionnel; surtout professionnel puisque demain je dois me rendre à une entrevue dans un édifice pas mal plus dans le sud de la ville et que mes fesses seront alors bien confortable sur le cuir de ma voiture.


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